Bon, grosse grosse journée au boulot, pas le temps pour ce billet passionnant que je comptais vous écrire sur... ah, je ne le dis pas, vous verrez bien demain... ;-) Qui a dit que je n'avais pas d'idée ? Hein ? QUI ???
Donc je vous inflige à nouveau une petite rediff, de saison je pense. Bah oui, l'été, c'est la saison des amours, non ?
Premières étreintes
Là, il m'embrasse, c'est bon. Le visage, pas de problème. Embrasse moi tant que tu voudras. Ses mains descendent, aïe. Le cou, c'est parfait, c'est bon le cou, j'adore ça. Ah... les seins. Oui, d'accord, les seins je veux bien, il sont gros, tu vas avoir de quoi faire, ça devrait t'occuper un moment. Pendant ce temps là, tu n'iras pas ailleurs. Oh là là, il ouvre mon chemisier. Non, ça ne va pas être possible, ça, en pleine lumière, comme ça, assise et torse nu, même pas en rêve, mon chéri. Mon ventre rebondit sur mon pantalon et mes seins débordent du soutien gorge. Attends, deux secondes, je m'allonge.
Ah, voilà, sur le dos, c'est mieux. Là, à la rigueur, tu peux regarder, tu peux même faire courir ta main sous ma poitrine. Heu...non, le ventre, tout de même, si tu pouvais éviter, ça m'arrangerait. Même sur le dos, il est gros. Mon dieu, s'il réalise à quel point il est gros, il va s'arrêter net, c'est sûr. Il faut que je trouve un moyen de me mettre sous les draps. Mais je ne peux pas le faire avec mes vêtements, je vais avoir l'air ridicule. Et me déshabiller devant lui, plutôt mourir.
"J'ai très soif, tu peux aller me chercher un verre d'eau ? merci, tu es gentil".
Allez, hop hop hop, on enlève tout ça, le jean, les collants ventre plat sous le pantalon, la culotte géante de Bridget, le soutien gorge, vite vite vite, sous les draps, il remonte. C'est incroyable, il a mis à peine deux secondes. A croire qu'il est pressé. En soi c'est plutôt bon signe, ce qu'il a aperçu ne l'a pas effrayé. Bon, maintenant va falloir boire ce stupide verre d'eau. Ce qui signifie qu'il faut que je me redresse, alors que je suis NUE. Quelle idiote. Je n'ai même pas soif. Le drap, je tiens le drap et de l'autre le verre. Ouf, c'est bon. Allez, viens, je suis prête. Sous la couette, dans le noir, je me sens presque bien.
"Sur toi ? Ah, non, je... je n'aime pas trop, je préfère que tu restes comme ça, la première fois, je préfère, je sais, c'est idiot..."
Sur lui ! Inimaginable. Autant lui dire tout de suite de s'en aller. D'abord, je vais l'écraser. C'est sûr. Ensuite, s'il en réchappe, il verra mes seins sans soutien-gorge. Qui tombent sur mon ventre. Et mes cuisses. Bien écrasées. Enormes. Non, sur toi, sans façons. Bon, il m'a l'air compréhensif. Et... mmmm... assez doué. Allez, j'arrête de penser à quoi que ce soit. ça va aller, oui, ça va...
Heu... non, le drap, s'il te plait, laisse-le, on a beau être en juillet... j'ai un peu froid.