Ce sont les vacances et qui dit vacances dit aussi enfants à Lyon pour la semaine. C'est étrange ce silence dans l'appartement, un silence qui n'est étrangement pas le même que celui que je connais le reste du temps. Pourtant, entre 9h et 17h, vacances ou non, je vis un peu comme un moine, pour mon plus grand plaisir je l'avoue, appréciant de sortir pour une interview, un déjeuner ou un rendez-vous, mais me délectant aussi des jours où rien d'autre n'est prévu que de travailler sur mon canapé. Mais ce n'est alors pas ce silence là. Comme si l'arrivée programmée des enfants en fin d'après-midi faisait en soi un peu de bruit, par anticipation. Alors que depuis lundi, une fois le churros parti, je sais que ce calme va régner sans partage jusqu'au soir. C'est à la fois extrêmement reposant et en même temps un peu triste, j'imagine que ça ne passera jamais, cette ambivalence, ce souhait, parfois, de se retrouver seul(s)e intimement lié à ce manque d'eux.