Bref, je me suis torturé les méninges pour trouver la bonne façon de parler de ce sujet encore souvent tabou, la branlette féminine. Je sais, vous allez dire que je surfe sur la vague sexuelle, que depuis que je suis devenue madame sexe chez Hachette je ne pense plus qu'à ça. Sauf que oui.. mais non.
Figurez vous que chez moi, c'est pas nouveau. Si si, je vous assure, c'est un sujet qui me préoccupe grandement depuis près de quinze ans. Même qu'au chapiîre des choses que vous ignorez sur moi il y a celle là: à l'âge de vingt ans avec ma copine C. on a monté une association pour défendre et promouvoir la masturbation féminine. Ce groupuscule - de deux personnes - qui n'a malheureusement pas eu la notoriété qu'il eût mérité s'appelait très simplement "Le pied dans la moule". Classe. Voilà, désormais plus de doute, à vingt ans j'étais déjà maladivement grossière.
Pourtant, pourtant, pourtant... Quelques mois avant, bien que plus du tout vierge, je n'étais encore qu'une ignorante, une béotienne des plaisirs solitaires, une inculte de la self-satisfaction...
En fait je crois que pour vous parler de la masturbation, je n'ai rien trouvé de mieux que de vous raconter ma première fois. Pas ma première fois avec un garçon, non.
Ma première fois avec moi.
Ce jour là j'ai découvert un truc de fou que j'ai limite eu envie de breveter. Sincèrement, j'étais prête à partir avec mon bâton de pélerin sur les routes, comme Jésus, pour apporter la bonne nouvelle à toutes les brebis égarées. Bon, j'ai assez vite compris que j'avais juste quelques trains de retard et que la chose était relativement connue. N'empêche qu'il y eut un avant et un après...
A suivre...
Edit: Ouais, je sais, je fais un teasing honteux, sur fond de confidences intimes limites indécentes. C'est comme ça, je n'ai plus de morale, plus d'éthique, plus RIEN. A côté, Evelyne Thomas c'est du pipi de chat. Mais en même temps, l'air de rien, je vous livre ma 4ème leçon de miss: quand il s'agit de sexe, il faut TOUJOURS faire durer le plaisir. CQFD...
Edit 2: J'en conviens, parler de Jésus dans ce contexte là, c'est super transgressif. Mais n'oubliez pas que c'est normal, vu que je suis de gauche...