Dimanche, comme tous les dimanche, je lisais le Femina - on a les nourritures spirituelles qu'on mérite - et une fois de plus j'ai été frappée par le bon sens de Gerard Apfeldorfer, le pote à Zermati.
Je t'arrête de suite, il ne s'agissait pas de régime. Je sais que je suis du genre monomaniaque, hein, mais parfois, il m'arrive de m'intéresser à autre chose, je te ferais dire. Bon, ok, en fait ça parlait un peu de régimes mais ce n'était pas le sujet principal.
Le sujet, c'était la chirurgie esthétique. Je t'arrête à nouveau, - je sais, j'arrête pas de t'arrêter mais c'est moi qui décide après tout - on ne va pas lancer un débat sur pour ou contre le lifting et autres joyeusetés. Juste, ce qui a retenu mon attention c'est cette phrase de Gérard Apfeldorfer qui explique que finalement, la chirurgie esthétique c'est comme les régimes qui à force n'en finissent pas de te faire grossir - non mais arrête, pas TOI, Gérard, il parle à la femme en général, excuse, hein.
En gros, la chirurgie esthétique, elle n'en finit pas de te faire vieillir, ou en tous cas de te faire tendre à un idéal inatteignable. Et de te plonger dans le même marasme que celui dans lequel tu te trouves après ta troisième diète protéinée et dix kilos de plus au compteur.
Bon, j'avoue, je n'ai pas le journal sous les yeux et du coup je ne suis pas hyper sûre de respecter à 100% les propos de Gérard. En même temps, ce n'est pas très grave, parce que je le reconnais. Même que si tu veux, je reprends ça complètement à mon compte. Mon avis sur la chirurgie esthétique c'est qu'au final, les femmes qui en usent et en abusent, c'est un peu comme si elles se tatouaient sur la figure: "J'ai l'air probablement plus jeune que mon âge mais en vrai je suis plus vieille et j'ai peur de ne plus plaire".
Non parce que désolée, mais ça se voit. Tout le temps. Et même si le résultat est plutôt réussi, ça se voit. Du coup, un femme sur laquelle tu ne te serais pas interrogée, tu te dis qu'elle doit être déjà un peu vieille pour être passée sur le billard, non ?
Bref, vouloir arrêter le temps, c'est comme vouloir mettre la pâtée à ta cellulite à coup de restrictions alimentaires. C'est vain. Et moi j'en ai assez d'être la sysiphe des kilos, pas question que je sois aussi celle des rides. Donc le bistouri, il repassera.
Ok, en plus je suis hypocondriaque et l'idée d'une anesthésie générale me met dans un état relativement borderline.
Edit: Tu es en train de te dire que ce billet n'est pas sans rapport avec celui d'hier. Et bien tu as raison et cette foisci, je ne t'arrête pas.