Bon alors ! Vous savez je suis comme les enfants lorsqu'ils sont allés au cirque et qu'ils veulent raconter mais que tout se bouscule dans leur tête et que les mots viennent dans le désordre, sans vraiment de cohérence. On s'attend à ce qu'ils parlent du lion et non, ce qui a retenu leur attention c'est l'énorme sucette qu'on leur a offert à l'entracte. Et puis y'avait le clown et aussi le cheval qui était plein de bijoux et aussi les monsieurs dans l'air et puis et puis et puis...
Et puis y'avait Stéphane qui était tout blanc quelques minutes avant. Alors qu'on était dans la loge (= les 10cm² derrière le rideau de la scène) et qu'on tentait de faire le minimum de bruit pour le laisser se concentrer il s'est mis à hurler qu'on le faisait chier à lui poser toutes ces questions. Genre il était zen, un vrai bonze.
Et puis y'avait le théâtre tout petit avec ses bancs rouges mais qui semblait fait pour nous. En fait il l'était.
Et puis il y avait mes enfants assis dans un petit coin dont le rire cristallin a réussi à faire s'envoler mon trac dès les premières secondes.
Et puis y'avait tous ces visages, ceux des amis de la vie d'avant le blog, ceux des blogueuses qui me suivent et que je suis depuis presque le début, ceux des lecteurs et lectrices déjà rencontrés, ceux, inconnus, de petites souris qui viennent ici sans laisser de trace et qui tout aussi discrètes se sont évaporées avant que je puisse les remercier encore (oui, vous les deux petites blondinettes... ;-)
Et puis y'avait mon papa et ma maman.
Et puis y'avait Clairemm venue de Munich, merci ma douce.
Et puis y'a eu cette arrivée de Stéphane sur la scène. Ces quelques secondes de silence avant que tout commence. L'heure zéro, ce temps suspendu où tout peut arriver, où on n'est pas encore dans l'après et plus dans l'avant. Ces quelques secondes de noir absolu, pendant lesquelles un bras s'est posé sur mon épaule, léger comme peut l'être celle à l'origine de ce geste. Merci Garance...
Et puis tout s'est enchaîné et je n'en raconterai pas trop parce que je ne veux pas gâcher le plaisir de tous ceux qui nous feront l'honneur de venir. Mais on a ri, ri, ri. Et aussi un peu pleuré. Enfin surtout moi, à la fin. Et un peu pendant.
Et puis c'était fini, et j'ai su que ça avait été bien en regardant les yeux brillants de tous ces visages aimés.
Bien sûr ce n'est pas parfait. Bien sûr c'est parfois un peu gros (hin hin hin). Mais gros comme le coeur de Cindy, y'a pas mieux.
Alors voilà, merci à tous ceux qui ont permis que cette soirée soit ainsi. Merci à toi mon bel acteur, merci à Marie et Fabrice, magiciens du verbe et du geste, merci à Sébastien pour toutes ces petites choses qu'il fait en silence et pour son rire aussi, merci à Marie P qui nous rejoint pour nous aider avec la presse, merci à Marylin pour l'affiche, merci aux propriétaires du Théâtre "Le lieu".
Et merci à vous pour ce soutien jusque dans ces commentaires hier soir que je découvre ce matin.
Edit: Princessevarda, je t'ai donné une dédicace je crois adressée à une autre, j'étais dans un état proche de l'ohio hier soir, pardonne moi !
Edit2: je reviens plus tard pour donner les noms de tous ceux et celles qui étaient là, mais je suis un peu à la bourre...
Edit3: Bon c'est pas tout ça mais maintenant on a une fortune à se faire. Donc si tu veux venir faut réserver ici: http://www.billetreduc.com/15450/evt.htm . Et si tu as aimé il faut le dire et l'écrire à la même adresse...
Edit4: Alors, comme promis. Hier en blogueuses y'avait: Garance, Londoncam, Eliiiise, La Belleiloise, Fyfe, Marie, ClaireMM, Princessevarda, Clyne. On attendait Ron l'infirmier mais il a eu un empêchement. La semaine prochaine peut-être.. Je suis sûre que j'en oublie alors les délaissées, manifestez-vous ! En lectrices, je note les blondinettes (dont une me semble-t-il était La belliloise), Sofiso, les copines de ClaireMM dont le prénom m'échappe mais qui étaient charmantes, les hommes de Sofiso et de Fyfe et aussi Camille une amie de Londoncam. Bon, je sèche un peu, donc pareil, dites mois si je m'est trompée ! Et puis toute ma bande, toujours fidèle au poste, que j'embrasse tendrement.