Bon, alors, les news. J'avoue que je ne suis pas hyper, hyper détendue du périnée là de suite, alors vous me pardonnerez hein.
En gros, tout va bien. La pimprenelle s'éclate à mort dans sa baignoire, mon pipi est un nectar de pipi qu'on en boirait. Ou pas. Ma tension est à peu près la même qu'un coureur de fond et t'y crois ou pas j'ai PERDU 500 grammes cette semaine.
Direct je vais racheter une tablette de chocolat je peux te dire.
D'autant que j'en ai besoin en fait.
Parce qu'il y a un mais...
Le mais c'est que le col est à un doigt.
Non, je ne viens pas de dire une obscénité. C'est pour après, les cochonneries.
Un doigt, c'est peu. En gros c'est à peine entre-ouvert.
Et du coup, vu que le terme c'est dimanche et qu'à l'hôpital on rigole pas avec les dates - surtout au mois d'août en période de sous-effectifs si tu veux mon avis - et bien lundi matin, on m'ouvre et on récupère la faignante qui refuse de chercher le chemin de la sortie.
Bon, j'ai l'air de bien le prendre, en fait non.
Je sais, c'est con, je sais, l'essentiel c'est qu'elle aille bien. Mais voilà, tout de suite on passe dans une autre dimension, celle de l'opération, de l'acte chirurgical et patin couffin. Surtout, on ne peut pas dire que j'ai un bon souvenir de ma première césarienne. Non, on peut pas.
Mais c'est comme ça, pas de déclenchement possible pour un utérus cicatriciel (ouais, ça t'en bouche un coin, moi j'ai une moule cicatricielle, ça le fait non ?).
Alors en gros, la miss, elle a un peu moins de 48h pour magner son train et sortir de là par les voies naturelles.
Et pour l'y aider, les tuyaux refilés sous le manteau par la sage-femme sont les suivants: marcher (ça c'est fait), faire l'amour (ça c'est prévu) et... titiller mes bouts de sein.
La dernière consigne est prise TRES TRES TRES au sérieux par qui vous savez.
Je pense d'ailleurs très sincèrement que si ça a réellement un effet je vais accoucher dans les prochaines heures.
Voilà, je te laisse je vais me masser les tétons et me mettre un doigt ou deux.
De coca. Roh, ça va hein.