Non content de décorer ce négationniste notoire du "prix de l'insolence", Dieudonné a fait venir sur scène un de ses acolytes déguisé en déporté juif ("en habit de lumière" s'est-il cru obligé d'ajouter) pour lui donner sa récompense.
Peut-on tomber plus bas dans l'ignominie ? Tout ça, faut-il le préciser, devant le parrain de sa fille et toute sa clique, qui constituent désormais le gros de son fan-club.
Dans ce genre de dérapages, la tentation est grande de ne pas en parler, pour ne surtout pas donner plus d'écho à un humoriste qui est atteint de la maladie la plus redoutée chez ceux qui se targuent d'être comiques: celle qui les condamne à ne plus être drôles.
En même temps, se taire c'est consentir.
Alors voilà, je ne consens pas.
Allez, je vous laisse, je m'en vais reprendre ma position du yogi, j'ai quelques saluts au soleil à faire encore et pas mal de chakras à ouvrir, dont certains semblent avoir été verrouillés à triples tours...