Aujourd'hui, le cadeau, c'était ce tas enchevêtré de bras et de jambes sur moi ce matin, la bave dans les oreilles, les cheveux dans la bouche, les baisers dans le cou. Oui, ce matin, c'était le bonheur fugace et violent, que j'ai bu jusqu'à la lie, parce que la vie ne dure qu'une seconde et demi comme l'écrit si brillamment Philippe Djan dans son dernier opus, "Impardonnables" que je lis avec grand plaisir en ce moment.
Voilà, merci de me suivre depuis ces trois années, puisque ce blog est sensiblement né à la même période...
Edit: Parait que le manifeste pour la débaptisation a été repris dans "J'ai mes sources" sur France inter ce matin, ainsi que dans Siné Hebdo. Une journaliste de LCI m'a également contactée. Moi je dis, dans ta face Benoit. Et hier, reportage au Swaziland. Un jeune sur deux meurt du sida, espérance de vie, 30 ans. Les seuls survivants d'ici vingt ans seront les pasteurs qui se font du beurre sur ces pauvres gens à qui on fait croire que leur salut ne réside que dans la foi. J'emmerde Dieu.
Edit2: Cet après-midi, on enterre Alain Bashung. Drôle de collision d'événements...