Alors darling, durant les dix jours à venir, ne m'en veux pas si je fais twister mon énergie créative et que je semble un peu jet-laguée. Mon corps est à Paris mais my soul is in Cannes, c'est comme ça, on ne se refait pas.
Par contre je ne voudrais pas dire mais qu'attend Thierry Frémaux pour se rendre compte que la blogueuse est influente ? Non parce que pour me refiler des cours gratoche d'anglais destinés aux enfants ou autres produits bios qui sentent la bouse, ça se bouscule au portillon, pas de problème.
En revanche, où qu'elle est mon invitation pour le festivâaaal ? On n'est pas aidés dans la blogosphérie, moi je vous le dis. Alors que j'étais prête à tout aimer, même un film avec Johnny. Pour une wild card, je te babysittais même Joy, peu de chance qu'elle dorme moins bien qu'Helmut à mon avis.
Bref, je me retrouve donc comme le commun des mortels à me taper une kro devant mon écran de télé en attendant les bons mots d'Edouard. Tout ça à une heure assez critique, à savoir aux alentours de 19h. Ah ça, de l'enfant auto-nettoyant, va y'en avoir ce soir. Et qu'on ne compte pas sur moi pour aider aux devoirs. De toutes façon, le rôle principal d'une mère c'est d'accompagner ses petits vers l'autonomie.
Bonne nouvelle, ce soir ce sera le maitre mot. AU-TO-NO-MIE.
Allez, bon festival, je le déclare officiellement ouvert.