Voilà l'idée que je me fais des vacances: le ciel bleu, une plage, un bouquin. Les ongles peints à la va-vite aussi, en compagnie de grande chérie qui jubile à l'idée d'avoir les pieds et les mains rouge carmin, rapport que le reste de l'année, sa mère - moi - c'est Folcoche et que donc le vernis c'est bernique.
Tout ça est d'une banalité affligeante, mais pas si facile à réaliser cependant. Lire face à la mer avec trois descendants c'est à peu près aussi facile que de faire popo sans number three qui tente de se mettre debout en prenant appui sur ton jean en tire-bouchon, le machin qui hurle pour la douzième fois qu'il ne trouve pas le chargeur de la DS ou l'aînée qui pleurniche que son short kaki (the ONE) est au sale. Alors voilà, chaque page dégustée est appréciée à sa juste mesure et même, pour l'occase, immortalisée.
Je profite de cette petite incursion et de la bonne volonté du wifi que je pirate allégrement pour faire une petite apparté - ça ne me ressemble guère - et me réjouir que pour une fois les politiques se préoccupent concrètement de l'égalité entre hommes et femmes. Non, vraiment, mettre fin à cette injustice abominable que représentent les avantages en terme de retraite concédés aux mères salariées du privé, c'était la véritable urgence de la rentrée.
Pour les écarts salariaux, les placards aux retours de congés maternité ou les temps partiels mal payés choisis - étrange - uniquement par les femmes, on repassera, à cause que c'est complexe et que Rome ne s'est pas faite en un jour, ma pauvre. Ce qui compte, en somme, c'est que les hommes ne soient enfin plus lésés avec cette histoire de trimestres honteusement offerts aux pondeuses.
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!
Grand cri du lundi, quoi.
Allez, je retourne à mes bouquins et pour la peine je vais passer une deuxième couche de vernis, histoire que ça glisse, tout ça.
Livre: "Un petit boulot" de Ian Levinson, à mettre entre toutes les mains // Vernis: O.P.I , nuance "Chihuaha Bites" (si si...) // Bague: Mauboussin, offerte par l'homme il y a un an et baptisée par moi même la bague "troisième enfant", à défaut de voir la queue d'une pension de mère de famille nombreuse un jour, je m'en contenterai...