Hier, dans le dédale des rues de la citadelle de Bastia, je suivais ma troupe, quand ma grande a fait ce petit geste de remonter sa bretelle, l'air de rien. J'ai eu le temps de saisir la fin de ce mouvement. Ma grande est une jolie fillette de neuf ans, d'autant plus jolie à travers les yeux de sa mère évidemment. Mais si je suis consciente de ma subjectivité s'agissant de ses attributs, elle possède, j'en sus certaine, une qualité indéniable: la grâce. Cette élégance qui fait que son chignon dégringole toujours parfaitement, que ses robes trop petites tombent à la perfection et qu'en toute circonstances elle conserve un petit chic unique.
Je ne me lasse pas de la regarder évoluer, constamment étonnée et ravie d'avoir pu contribuer même malgré moi à tant de délicatesse...
Bon week-end, ici il fait chaud, chaud, chaud...