Bien que plutôt très privilégiée niveau logement à Paris - je rappelle que j'ai un ÉTAGE et qu'on a le droit de me haïr pour ça - je me dis souvent que mes enfants n'ont pas l'espace vital dont j'ai joui moi enfant, dans la maison vaste, très vaste, de mes parents. Pas de jardin, non plus, en tous cas pas privatif et surtout pas de chambre individuelle depuis l'arrivée d'Helmut.
Ce qui forcément nous pousse parfois à nous demander si notre choix de rester coûte que coûte dans Paris intra-muros - même si, soyons lucides, le périph est en l'occurence beaucoup plus près de chez nous que la Seine - n'est pas sacrément égoïste. Bref, on à, à ce sujet là aussi un max de culpabilité à l'intérieur de nous, ce qui est définitivement le corollaire de la parentalité.
Et bien laissez-moi vous dire qu'on a tout faux de se faire des noeuds au cerveau, au moins pour ça. Parce qu'il faut se rendre à l'évidence, THE place to be chez nous, LE rencart incontournable, n'est ni le salon, ni la chambre la plus grande partagée par Helmut et le machin, ni la plus petite de grande chérie.
Non, là où il fait bon jouer en toute circonstance et ce même - voire surtout - lorsqu'un copain est là, c'est NOTRE chambre. Enfin, plus exactement, NOTRE LIT.
Quand au besoin de grand air et d'herbe verte il disparait du moment où vous introduisez chez vous l'objet magique qui ne fait pas micro-ondes mais qui par contre remplace l'amour maternel ou paternel, une baby-sitter, les jeux de société et même, si on y prend garde, tout besoin vital tel que celui de s'alimenter, de dormir ou d'uriner.
Je veux parler de la DS, bien sûr. What else ?
Edit: On remarquera au passage la technique d'incruste imparable d'Helmut qui a hérité d'une vieille console qui ne marche plus mais qui pour l'instant s'en contente. Pour l'instant seulement...
Et voilààààà...