Hier à Paris plage, il y avait des brumisateurs qui donnaient l'impression qu'on était en Asie, il y avait des musiciens, il y avait un pianiste de rue avec un chapeau de révolutionnaire qui faisait se pâmer les dames et chanter l'assemblée, il y avait des jeux de boule tout à fait bon-enfant, il y avait des transats, du sable et des palmiers, il y avait des cagoles qui jouaient au babyfoot, il y avait des danseurs de rockabilly et, plus tard, des amateurs de tango, chaloupant sous les saules pleureurs. Hier à Paris plage, il y avait une ambiance de vacances et de guinguette, un semblant d'utopie, un soupçon de bonheur.
C'était, aussi étonnant que ça puisse paraitre, ma première fois à Paris plage et je me suis promis de ne plus jamais fulminer de conserve avec les chauffeurs de taxi pour cause de prise en otage des automobilistes. Tout ça pour quelques ridicules plagistes.
Voilà, je n'ai pas pu m'empêcher de glisser un ou deux clichés de ma robe dolce vita, on ne se refait pas.
Bonne fin de week-end...