Allez, je ne vais pas vous laisser sur une histoire de caries, donc un mini up and down avant le week-end, qui sera normand pour nous, on est foutus dehors pour cause de réfection de l'entrée après un giga-dégat des eaux. Quelle guigne, on est obligés d'aller faire un pélerinage à Trouville. Avec un peu de bol, mon stérilet va s'autodétruire et je vais revenir avec un clandé dans le tiroir. Il y a trois ans presque jour pour jour en effet, c'est comme ça qu'Helmut est arrivée...
Allez, up and down, lofteurs de tous les pays.
Up: Le super score que j'affiche au concours du Elle. Jusqu'à hier j'étais première, dites-donc. Bon, depuis, le site Sexactu a fait une sorte d'incroyable remontée, prenant quelques milliers de voix à la vitesse de la lumière. Bref, ce n'est pas gagné gagné. Mais mis à part cette espèce de sale manie de détester perdre que j'ai hérité à mon avis de ma mère (elle vérifie quotidiennement que je suis toujours en tête, soupçonnant tous ceux qui me dépassent d'être de sales tricheurs), je suis assez sereine.
Down: Putain quand même, je déteste perdre, j'ai envie de mourir.
Up: La décision prise sur un coup de tête il y a trois jours avec le churros, de partir tous les deux quatre jours à Istanbul entre Noël et le jour de l'an. Je crois que ça fait plus de quatre ans qu'on n'a pas passé une frontière en amoureux. Et je ne suis jamais allée à Istanbul. Alors que pour le premier exposé de ma vie en CM1 - avant que j'aie besoin de bêta-bloquants pour parler en public -, j'avais choisi justement Constantinople/Istanbul, comme sujet. Et Garance Doré en revient.
Down: La disparition définitive de ma personnalité.
Up: Ma robe en cuir de chez camaïeu. Enfin, en skaï, évidemment. J'en reparle très vite parce que franchement, je sais que l'habit ne fait pas le moine mais là sorry, je ne suis pas super loin de faire la première partie des White Stripes tellement je rock à mort. En plus d'être une baraque à flutes ambulante. Tout ça pour 39 euros. Chez Camaïeu, donc. Qui, je le sens, est en train de monter une à une les marches de la trendytude. Je ne dis pas ça parce que j'ai aussi acquis dans cette enseigne une robe pull avec un effet épaulette froncées très Balmain-like. C'est simple, quand je la mets, je me fais de l'effet à moi même. J'ai envie de me toucher les seins. Voilà, c'est dit.
Down: Ma vulgarité qui profite du vide laissé par ma personnalité pour prendre toute la place.
Down: Cette histoire de punaise de lits qu'on nous raconte qu'elles arrivent à Paris. ça me gratte à un point, depuis, merci.
Down: La manière honteuse dont on a complètement passé sous silence depuis quelques jours le fait qu'Aung San Suu Kyi ne doit sa liberté qu'à une seule personne: Carlita Monamour. Et aussi les Chinois - trop sympa les gars - qui ont eu le bon goût d'appuyer Nico et Carla dans leurs efforts pour Aung de sa résidence surveillée.
Down: Toutes ces entreprises qui ne font rien qu'à délocaliser leurs employés en Allemagne, (mais si, ce pays du tiers monde où l'impôt n'existe pas). Mais heu-reu-se-ment qu'on a des gens RESPONSABLES à la tête de la France qui vont remédier à tout ça en supprimant cette ignominie d'ISF. Parce que sinon, mame Chazal, où va-t-on ? Oui ou Non, mame Chazal ? Je n'ai pas entendu votre réponse, mame Chazal.
Down: L'homme qui voulait vivre sa vie. Ok Romain Duris est une bombasse velue comme je les aime. Mais tout de même, ce film est une sorte de fable complètement improbable, dans laquelle on nous fait par exemple croire qu'au fin fond de la Hongrie, existe un journal quotidien qui a les moyens d'embaucher un photographe sorti de nulle part, qui travaille en argentique et à qui on va donc acheter un portrait d'ouvrier par jour. Bref, très très moyen, mais tout de même yummy yummy, Romain.
Bonne journée et bon week-end, amis rockeurs.
Edit: le banana split est celui des vapeurs à trouville, le machin fantasme dessus puis deux ans. C'est pour lui le meilleur du monde. Moi c'est leurs frites, je les kiffe.