C'est du propre. Une soirée de la saint Valentin et pof, un billet à la trappe. Je ne sais plus où je lisais ça, mais il existe des blogueuses qui programment leurs posts le week-end pour être tranquilles le reste de la semaine.
Damned.
J'ai essayé.
Echec sur toute la ligne. Encore une fois, cela vient confimer ma profonde tendance à la procrastination. Je ne suis efficace que dans l'urgence. Autant dire que je suis crédible quand il s'agit d'engueuler mes enfants parce que bien évidemment, c'est à 19h45 un dimanche soir qu'on va devoir se taper tout le siècle des lampadaires. Des lumières, pardon.
Bref, vous aurez donc un billet du matin cette fois-ci, un vrai, je veux dire, pas un fake écrit la veille au soir et programmé sur les coups de 5h45 histoire d'entretenir la légende selon laquelle je serais de celles à qui l'avenir appartient.
En ce moment, j'aime assez les listes up, down ou on s'en fout, alors c'est parti. Oui, c'est un truc de feignasse.
- J'ai trouvé chez Monoprix (une légère rechute ce we, je crois qu'on ne s'était pas dit au revoir correctement) des gaufres liégeoises qui ressemblent à s'y méprendre à celles qu'on achète dans la gare du midi à peine les escalators menant au métro descendus. D'habitude, ces ersatzs de supermarché sont dégueus et secs comme du vieux pain. Là, il y en a trois dans la boîte et ramené au kilo le prix doit être équivalent à la fortune envolée de Moubarak, mais réchauffées trois minutes au grille-pain, vous économisez le prix du thalys. Il y a même les morceaux de sucre à l'intérieur. Tuerie. En plus je viens de regarder mais visiblement une partie des bénéfices va à l'association "les petits princes". Ça s'appelle "I love la gaufre" (le love est en forme de coeur).
- La brasserie chez Panis quai de Montebello, qui fut ma cantine du temps où mon ancienne agence de presse créchait rue des Ecoles, est un de ces rares endroits dans Paris où on vous sert des vraies frites pour pas plus cher qu'ailleurs. Si en plus on vous donne la petite table pour deux contre la baie vitrée avec vue imprenable sur Notre Dame, franchement, vous passez un joli moment. Un peu bruyant cela dit. Il n'empêche qu'avec C., amie de fraiche date, on a bien apprécié.
- Je ne pense pas qu'à manger.
- Je regarde des séries aussi. J'ai commencé, sur les conseils d'une d'entre vous, The Big C, avec Laura Linney, actrice que je vénère. Elle a une façon de faire passer toutes ses émotions juste avec ses yeux et son sourire qui me terrasse d'admiration (je suis très modérée aujourd'hui). Bref, la série raconte - et c'est osé - les derniers mois d'une mère de famille atteinte d'un cancer en phase terminale. Sauf que le parti pris est résolument du côté du second degré. Parfois on pourrait penser que Loop of Kurland fait partie des dialoguistes. Je n'ai vu que le premier épisode mais c'est prometteur.
- Je tenais à préciser que lors de notre séjour à Istanbul, le Churros est moi n'avons pris aucun avion présidentiel et payé nos keftas jusqu'au dernier centime.
- Je voudrais bien qu'on me dise ce qu'il faut faire quand on est ministre de ce gouvernement pour avoir à démissionner. A part tuer Laetitia, je ne sais pas. Et encore, on trouverait le moyen de nous expliquer que c'est complètement sorti du contexte.
- C'est assez plaisant de voir tomber les têtes des dictateurs les unes après les autres et de sentir l'odeur de la peur sur les photos de ceux qui restent en place. C'est assez déplaisant en revanche ce sentiment d'impunité de certains de nos propres dirigeants qui n'ont sur certains plans pas grand chose à envier à ces pourritures déchues. La condescendance avec laquelle ils regardent leurs compères à terre me donne envie de fabriquer ma pancarte à moi aussi avec un gros "DEGAGE" écrit en rouge.
- Le comble du ridicule et de la bêtise a été atteint par le Elle de cette semaine (j'ai hésité avec celui consacré à la médecine esthétique mais il y a un très bon article sur le sujet par ici, dont acte) qui tente de nous fourguer une idée à la limite de la perversité: le régime un jour sur deux. Au cas où tu n'aurais pas de compulsions alimentaires, vas-y lance toi, le concept devrait d'aider à tomber la tête la première dans la boulimie.
Bon, à vrai dire, à bien y regarder, c'est une fumisterie totale, un jour sur deux tu t'affames et le lendemain du crèves de faim. A savoir que les jours "on" (ou "off", ça dépend de quel côté tu te places), tu manges un émincé de loup avec sa sauce d'eau de mer et deux cuillères à café de consommé d'algues du Japon. Le lendemain, tu te pètes la ventrille avec 30 g de filet de dinde agrémentés d'un dé à coudre de purée de topinambours ET the FAMOUS carré de chocolat noir et maigre.
Rien de nouveau sous le soleil en somme.
Ah, si, sous le soleil, bien installés dans leurs transats et planqués dans leurs hôtels cinq étoiles, se marrent les nutritionnistes qui n'ont pas trop de souci à se faire pour leurs vieux jours.
Edit: la photo montre que dans une autre vie j'ai du être une very very very bad girl. Non parce que supporter cette peste de Dora à la télé, je veux bien. Claquer 10 euros pour une Dora grandeur nature (elle a des problèmes avec la nourriture elle aussi) (elle est américaine), ça m'agace, mais passe encore.
MAIS DORMIR SOUS LE REGARD BOVIN DE DORA SOUS PRETEXTE QU'APRES S'ETRE ROULÉE PAR TERRE POUR L'AVOIR, ROSE LA TROUVE "NULLE" ET NOUS L'IMPOSE DANS NOTRE CHAMBRE, COMMENT VOUS DIRE ?
Sans blague elle me fait peur, merde !
Edit: j'oubliais, j'ai créé une page Facebook spéciale "Pensées de ronde". Je ne suis pas sûre que ça serve à grand chose mais peut-être que si, on sait jamais. Si vous voulez en être les "likers" officiels, c'est par ici