L'été dernier je ne sais pas si vous vous souvenez mais j'avais évoqué une distribution de bonbons haribos à Saint Martin en Ré qui avait quasiment viré au pugilat tellement tous ces gens désargentés qui passent leurs vacances sur cette île de prolétaires s'étaient battus pour obtenir un mini sachet de tagadas pink. A cette occasion, j'avais glosé sur les dites tagada pink dont on faisait toute une histoire pour pas grand-chose. Récemment, je vous confiais également mon amour invétéré pour les bonbons Arlequin qui hélas me niquent le palais et me collent des aphtes.
Ce que j'ignorais, c'est que parmi mes lectrices, il en est une qui bosse chez Haribo et qui s'est assigné comme mission de me prouver que j'avais tort. Pas pour les Arlequins, non, rapport que ça n'est pas la même maison. Mais pour les tagada pink. Cette adorable lectrice m'a suppliée (hum) de lui donner mon adresse pour me renvoyer un échantillon afin que je puisse vraiment juger sur pièce.
Après avoir longuement hésité (éthique, incorruptibilité et tout le tintouin), j'a accepté, à mon corps défendant.
Las, ce que je n'avais pas anticipé c'est que cette demoiselle ne faisait pas dans la demi-mesure. A savoir que vendredi, c'est carrément trois kilos de becs qui sont arrivés chez moi. Autant vous dire que l'hystérie de Saint Martin en Ré à côté, ce n'était rien. Imaginez trois enfants ouvrant une caisse de crocos, bonbons titeufs, chamalows et tagadas. Imaginez...
Merci à cette bienfaitrice, je garde son adresse pour les consultations à venir chez le dentiste, le nutritionniste, le spécialiste des addictions bonbonesques and co...
Ah et j'avoue, elles ne sont pas mauvaises tout de même, les pink. Surtout, elles sont tellement jolies...
Edit: Je dois avouer que mes enfants me regardent depuis avec un respect immense. Je veux dire, le fait qu'on m'envoie ce genre de douceurs rien qu'à cause de mon influence, ça te pose une autorité maternelle.