Tu as vu ? J'ai mis mes chaussure de mariage aujourd'hui. Non sans les avoir dédramatisées par mon slim H&M, cela va sans dire.
Si les ampoules qui devraient se former dans les minutes qui viennent pouvaient se dédramatiser toutes seules, ça m'arrangerait. J'ai passé les 3/4 de mon mariage avec aux pieds les sabots Jardiland de ma mère.
Je t'ai déjà dit que j'aime la mode ?
A part ça, j'ai écouté Anne Lauvergeon ce matin sur France Inter. Figurez-vous qu'elle m'a bien rassurée. Vive le service public. Parce qu'il faut arrêter de se mettre la rate au crourt bouillon sans cesse. Ce n'est pas du tout dangereux le nucléaire, quand il est géré par Areva. C'est juste quand les centrales sont administrées par ces décérébrés de Japonais ou ces psychopathes de Russes., qu'on peut éventuellement redouter quelques pépins. Alors que dans notre village gaulois évidemment préservé de toute menace sismique (l'Espagne ? Un tremblement de terre ? Quand ça ?), l'atome est aussi inoffensif qu'un cochon d'Inde.
D'ailleurs pour votre gouverne, Anne Lauvergeon a de nouveaux éléments de langage. On ne dit plus "nucléaire" ou dit "énergie sans CO2". Et tout de suite, moi, je vois des éléphants roses un peu partout et de la chantilly dans les arbres. Merci Areva.
Voilà, sinon, je voulais vous en parler depuis dix jours mais en raison de nombreux imprévus pas prévisibles - un peu comme Fukushima -, j'ai laissé passé tellement le temps que j'avais peur que ce soit trop tard. Or ça ne l'est pas, puisque l'expo de cette jeune femme devait prendre fin demain mais est finalement prolongée jusqu'au 18 juin. Je n'ai pas vu les tableaux en vrai mais compte bien y aller pour vous donner mon ressenti en live. Mais ce que je peux en dire rien qu'à partir des photos que vous pouvez trouver sur le site de la galerie, c'est qu'il semble y avoir une puissance assez intense qui se dégage de ces toiles...
J'aime l'idée de ces femmes qui s'enfantent, j'aime ces mains - j'ai déjà dit que j'aime les mains, en général, dans la vie, globalement ? - j'aime ces visages qui semblent être toujours le même, celui de l'artiste, en l'occurence. Voilà, Bénédicte Pontet est une amie de Claire, qui elle même avec le temps est devenue une amie. Mais je n'en parle pas pour ça, si je n'avais pas accroché, je me serais tue.
Bénédicte Pontet, La Violence dans le Féminin
Yu Gallery
15 rue de Seine
75006 Paris
du mardi au vendredi de 11h à 13h et de 14h à 19h
et le samedi de 14h à 19h
Une interview de l'artiste est ici, elle est, je trouve, passionnante.
Bon week end.