Ces derniers temps, j'apprends. J'apprends une autre forme d'écriture, pour un projet dont je ne sais pas vraiment s'il se concrétisera un jour mais qui m'accompagne depuis un bon bout de temps déjà et qui me tient pas mal à coeur.
Je ne suis pas seule sur ce coup là, il y a une belle personne, "tombée" - du ciel - sur ce blog par hasard, qui m'accompagne, me porte même parfois et qui, je crois, y croit.
La preuve en est qu'elle m'a permis de travailler à cette écriture différente avec une personne dont c'est le métier. Et cette dernière m'apprend, donc. On ne se voit pas beaucoup, mais nos deux trois séances ont été plus profitables que n'importe quel cours magistral.
Quand je suis ressortie la dernière fois d'une de ces sessions studieuses, je me suis sentie comme nourrie. J'avais, il me semblait, compris des choses, ouvert des portes de mon esprit, structuré des idées.
Au delà de mon espoir infini que ce projet puisse voir le jour, je suis surtout ravie de cette opportunité qui m'est offerte d'explorer ces terres inconnues.
Heureuse aussi d'avoir l'occasion de bosser ces derniers temps - qu'il s'agisse de ce dossier classé top secret ou de mes collaborations journalistiques - pour des personnes inspirantes que j'ai envie... d'épater.
J'ai bien conscience de ce que cela peut révéler de mon côté "petite fille qui veut plaire à la maitresse", mais j'ai toujours eu besoin de me trouver des mentors. A l'école et à l'université comme au boulot. Quitte à les idéaliser d'ailleurs. Ou pas. Ceux qui ont joué ce rôle depuis 15 ans que je bosse ont en effet rarement dégringolé de mon panthéon personnel, alors que ceux avec lesquels j'ai dans l'instant su que ça ne collerait pas, n'ont jamais gagné ma considération.
L'idée du billet, au cas où ça n'était pas clair, c'était de me réjouir qu'à 40 ans on puisse encore éprouver cette vertigineuse sensation de bénéficier d'une certaine marge de progression. Je découvre probablement le fil à couper l'eau tiède mais il se trouve que je n'en étais pas certaine jusque récemment.