Hier soir, on s'est fait un resto en amoureux, le campoloro, conseillé par Nathalie sur ces pages. (on pourrait croire à me lire que je passe mon temps en terrasse, en réalité ce n'était que la 3ème fois en trois semaines). L'endroit est féerique, niché au creux d'une plage, loin de toute idée de ville. La cuisine, corse, y est succulente et le service adorable. A la fin du repas, on a assisté au lever de la lune sur la mer. D'abord un léger halo rouge au loin, puis, minute après minute, l'astre a grossi, il semblait sortir de l'eau. Nous nous sommes approchés du rivage, sur cette plage bordée par les pins et les roseaux, et nous nous sommes embrassés. Un instant parfait, au clair de lune. S'il ne fallait retenir que quelques minutes de ces vacances, je crois que ce seraient celles ci.
Là où je suis, on capte essentiellement France culture. Du coup, dès que je cuisine, (souvent, j'ai un plan de travail de malade, je kiffe) j'écoute des émissions d'une hauteur intellectuelle qui me laisse parfois perplexe quant à l'étendue de mes capacités réflexives. Il n'empêche que j'en retiens quelques bribes et qu'il me semble me lester alors d'un petit supplément d'âme.
Du coup sur la plage je lis "summer and the city", de Candace Bushnell.
Sinon, cette robe, je l'avais achetée pour le mariage du neveu du churros (ce qui ne fait pas de moi sa tante) mais la moue de mon conjoint m'avait découragée de la mettre. Pourtant, merde, c'est une Sessun. Du coup je l'ai enfilée a la va vite hier pour aller dans notre petit resto et là, le churros a décrété que finalement, je n'aurais pas du l'écouter. C'est à n'y rien comprendre. Pourvu que Michel onfray propose quelques pistes de réflexion sur le sujet dans sa leçon de ce soir.
Dans psychologies magazine, il y a une rubrique que j'aime bien, "la phrase qui a changé votre vie".
La mienne, je crois, c'est celle là: "ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'elles vous font peur, mais c'est parce qu'elles vous font peur qu'elles sont difficiles" (là tout de suite je ne suis plus très sure que c'était formulé comme ça) (mais on comprend le message, non?)
Il y en a une autre aussi: "ce n'est pas la destination l'important, c'est le voyage".
Voilà, je suis à deux doigts de me prendre pour Marc Lévy, par contre.
A part ça, dans le magazine Avantages daté de septembre actuellement en kiosque, il y a un papier signé de ma blanche main. Pour info, quoi.
Et aussi, l'huile "honey bronze" de body shop déchire pas mal, ma chérie en est dingue.
Par rapport à l'année passée, on bouge beaucoup plus. Entendez par là qu'on a visité deux villes, Erbalunga au cap corse et l'ile rousse (dont vous pouvez admirer les palmiers ci dessous) (je me souviens d'une lectrice qui redoutait les cartes postales sur ce blog a base de photos mal cadrées, elle doit être rassurée, là). Deux endroits merveilleux, avec panoramas vertigineux lorsqu'on y accède. Je suis à ça de demander la nationalité corse. Mais je crains que l'Etat oppresseur m'en empêche. Voilà, à part ça j'ai acheté un epilateur électrique qui me rend un petit peu agressive. Et paranoïaque. Il fait aussi tondeuse, pour "styliser le maillot". J'hésite vachement quand même, sur ce coup là.
Je n'avais pas mis un deux pièces depuis les années 90 (à l'époque je me nourrissais de pancakes ultraproteinés en poudre). Quant à tomber le haut, ça remonte à ma courte période naturiste, racontée d'ailleurs ici il y a quelques années. Et puis là, juste avant de partir, j'ai fait un tour à monop acheter les derniers trucs qui manquaient. Je suis alors tombée sur ce 2 pièces, en dernière démarque à 9 euros. Je l'ai pris en me disant qu'à ce prix là, ça ne mangeait pas de pain et qu'on ne savait jamais, sur un malentendu.
Résultat, le 1er jour, je l'ai mis avec le haut, qui ne soutient évidemment rien. Tellement rien que je l'ai tombé (à moins que ça ne soit un coup de mes seins).
Et depuis, je me ballade les nibs à l'air, ces derniers conversant aimablement avec mon nombril s'il me prend l'idée saugrenue de m'asseoir.
Et vous savez quoi? Je me suis rarement sentie aussi bien dans un maillot. Comme si mon corps sortait de 20 ans de tôle et qu'il savourait la moindre parcelle de lumière qui lui est offerte. Et je me fous éperdument que le monokini ne soit tellement pas 2011...
Je vous en parlais il y a quelques jours, Taillissime a décidé d'aller plus loin cette année que la simple vente en ligne, en partant à la rencontre de toutes les femmes qui souhaitent être belles quelle que soit leur tour de hanches ou de poitrine.
L’occasion de s’offrir une séance de coaching mode personnalisé pour affirmer son atout séduction, quelque soit sa silhouette. Quatre coachs mode, blogueuses, stylistes et fans de mode seront là pour accompagner, guider et conseiller dans les choix de pièces parmi 38 silhouettes de la collection Automne-Hiver 2011.
Pour l'instant, la boutique éphémère de Taillissime se cantonne au sud de la France, dans les stations balnéaires les plus fréquentées. J'imagine que du succès de cette opération dépend une extension de ce dispositif à terme.
Mais la bonne nouvelle, c'est que si vous n'avez pas la chance de résider cet été dans les villes où passera le pop-up store, vous pouvez aussi suivre l'actualité de la boutique sur la page facebook de l'événement. Retrouvez sur cette page les photos du showrom, des témoignages de femmes qui sont venu essayer la collection, des vidéos, les conseils des coachs mode, etc. Avec à la clé des cadeaux à gagner...
La démarche de la marque est d'aider les femmes rondes à se débarrasser de leurs complexes et à aimer leur corps. En somme, montrer que la mode est pour toutes les femmes et qu'avec Taillissime, on peut se sentir belle et bien.
Mais ainsi que je le disais précédemment, un pantalon pensé pour une morphologie de femme ronde, cela vous change la vie. Oui, on peut faire du 48 et ne pas mesurer 1m80. D'où la plupart du temps des longueurs de jambes proposées dans différentes tailles. Oui, on peut être grosse du bas mais pas du haut, ou l'inverse. Tout cela, les stylistes de Taillissime l'ont à l'esprit et c'est pour cette raison que j'ai personnellement toujours choisi cette enseigne pour m'habiller dans les périodes où je ne trouvais pas mon bonheur ailleurs. Même qu'aujourd'hui, parfois, je regrette que ce soit un peu trop grand, parce que leurs jeans notamment sont vraiment adaptés à mon fuckingbooty !
La divine TaraLynn, qui joue les modèles pour Taillissime cette année parle de tout cela mieux que moi.
Voilà, je vous rappelle les dates et lieux de passage de la boutique près de chez vous et vous souhaite de continuer vos vacances dans la joie et l'amour...
La nuit dernière, j'ai rêvé que je payais le resto. Je faisais mon code de carte bleue, et il ne marchait pas. Alors j'en essayais un autre, puis encore un autre, puis encore un autre... Le problème c'est que pile quand le bon code était en train de me revenir, rose m'a réveillée. Ouf, ce n'était qu'un cauchemar, je me suis dit, éprouvant le même soulagement que lorsqu'on réalise que non, on ne s'est pas VRAIMENT pointé au bureau à poil.
Pourquoi j'eprouve le besoin de vous narrer cet épisode nocturne? Parce que le truc marrant, c'est que depuis, je suis absolument incapable de me rappeler mon code de carte bleue. Hilarant.
Pour une fois qu'un de mes rêves de réalise, j'ai tiré le bon numéro. Façon de parler.
Il y a les livres qu'on aime, ceux qui nous font passer un agréable moment, qui nous font rire ou parfois nous émeuvent. Et puis parfois, il y a une perle, une œuvre dont on sait qu'il faudra du temps pour se remettre. Pas forcement parce que l'histoire racontée était dure ou poignante, mais parce qu'on a été le temps de la lecture, invitée dans le monde intérieur de l'auteur et qu'on a pu toucher du doigt l'immensité de son talent. "la grande maison" est de ceux là. Quatre histoires croisées, de femmes et d'hommes, liés sans le savoir par un bureau merveilleux. Il y est question de filiation, d'amour, du temps qui tue et de rédemption par l'écriture. Lisez Nicole Krauss, son précédent opus, "histoire de l'amour" est un bijou aussi. A bientôt...
Pour ma 1ère création à la farine de châtaignes, j'ai fait avec les moyens du bord (on est un peu au bout du monde dans notre maison idéale et demander au churros de faire dix bornes pour acheter de la poudre d'amandes pourrait plomber mon capital sympathie). Bref, j'ai adapté une recette de gâteau au choc basique, en remplaçant les 80 grammes de farine de blé par celle de châtaignes.
Résultat? Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai tout déchiré sur mon passage. Même la chérie qui est de celles qui chipotent (c'est toujours ma préférée mais elle est chiante) s'est relevée pendant la nuit pour en manger. La texture est merveilleuse et il y a ce petit goût un peu rustique de châtaigne qui donne du caractère a ce gâteau sans prétention. Bref, je suis pas peu fière.
Il vous faut: 100 g de sucre, 3 œufs, 200 g de chocolat, 125 g de beurre et 80 g de farine de châtaigne. On fait fondre beurre et choc, on mélange œufs, sucre et farine et on agglomère le tout. Et on fait cuire pendant 20 minutes a 200 degrés.
A part ça, je fais du monokini cette année. Mais j'ai déjà mis en ligne une photo de ma jambe qu'on dirait un poteau (en vrai je crois qu'elle est un peu moins moche) donc je vais m'arrêter là au niveau de la mise en danger de mon image de fasheunista.