C'est fou comme finalement, moins on en fait... moins on en fait. Mes enfants étant partis à Lyon pour six jours et ayant de mon côté fini tous les boulots que j'étais censée rendre avant le 1er novembre, je me suis autorisée hier à ne rien faire. Résultat, j'ai un tout petit peu oublié de poster ici aussi.
Ça va être un billet fourre-tout du coup.
- Déjà, vous signaler que dans le numéro de Psychologies magazine actuellement en kiosque il y a ce fameux article pour lequel je vous avais sollicités cet été "Couple: quand l'un bouge et l'autre pas". Je suis hyper contente du résultat, pas de mon écriture, hein, mais des photos des trois couples qui m'ont fait la confiance de me parler de ce qui relevait vraiment d'une grande intimité. Alors voilà, merci beaucoup à tous les six. Et merci aussi à tous ceux qui m'ont répondu, ici ou sur le mail, pour me raconter ce qu'ils traversaient, cela m'a évidemment inspirée aussi.
- Dans ce même numéro, il y a un excellent article de Laurence Lemoine, journaliste permanente du magazine. Je trouve toujours qu'elle écrit bien mais ce papier là est particulièrement agréable à lire. Surtout, il m'a beaucoup parlé, il y est question de son retour au boulot après la naissance de son dernier bébé, à 40 ans. Avec cette impression que désormais, sa vie déclinait. Et que peut-être elle n'était plus à sa place. Elle explique comment, en allant voir plusieurs types de thérapeutes, elle a finalement réussi à se "retrouver". Pas de leçon universelle mais un bel exemple de quête de soi comme je les aime. Bravo Laurence, je crois que parfois, tu me lis, alors c'est pour toi.
- Sans passer pour l'attachée de presse de Monoprix (le plus drôle c'est qu'ils ne m'ont jamais approchée pour une quelconque collaboration, et c'est très bien comme ça), je me dois de vous signaler que trainer au rayon fringues en ce moment est extrêmement dangereux. Mais pas un peu dangereux. Beaucoup et très. Les pulls et gilets surtout. Ainsi que ce faux manteau en léopard. Mais également quelques petites robes à pois. Ou en laine. Ce n'est qu'au prix d'une volonté merkelienne que j'ai finalement résisté, ne craquant que pour ce pull camel foncé sans manches et à capuche qui a juste ce qu'il faut de cachemire dedans pour me rendre complètement gateuse.
- Hier, je déjeunais avec mon amie P., qui me file régulièrement sous le manteau deux ou trois nouveautés cosmétologiques vu que la pauvre vit, chez elle et au bureau, dans une annexe de Séphora, mais un Séphora où il n'y aurait pas d'allées, que des produits partout. La pauvre, hein. Bref, elle m'a donné ce duo de vernis noir YSL, en admettant qu'elle même n'était pas certaine. Et là, pof, la pretresse absolue de ce qui est beau ou pas, notre représentante nationale du "chic français", Garance Doré, écrivait que oui, on pouvait. Pas elle par contre, mais les filles avec des beaux ongles bien coupés et bien polis. Mes ongles n'étant jamais grossiers, j'ai osé. Et le résultat est... noir. C'est à dire que je me fais un peu peur du coup.
(note l'esthétisme de la photo) (très Doré-llike)
Sinon j'ai monté le premier des meubles qui croupissent dans mon salon (on se croirait non pas chez séphora pour le coup mais dans un hangar Ikéa, cet espace affreux où après avoir craqué sur toutes ces merdes dont on a pas besoin dans les salles d'exposition, il faut se cogner de trouver le Smöglokï Allée 234 Casier 67. Et qu'on se demande si on a VRAIMENT besoin de ce canapé. (par contre les lampes en papier et vases en plastique rose, plutôt crever que de les reposer). Bref, j'ai monté, SEULE, le bureau de ma fille. Et j'avoue que ça a eu un avantage: je ne me suis engueulée avec personne. Enfin, j'ai failli, quand le churros m'a appelé, s'exclamant que non, ça n'était pas possible, TOI, tu fais ça, SEULE ? Condescendance. C'était, en plus, à un moment où je butais sur l'utilisation de la vis G sur la planche n°12. Lui confiant que je traversais une phase un peu compliquée de la construction et n'étais donc pas convaincue de m'en sortir, il a eu ce conseil qui m'a donné envie de lui faire bouffer son Iphone: "SUIS SCRUPULEUSEMENT LE MODE D'EMPLOI".
Sans déconner ?
Voilà, sinon je ne vous cache pas que j'ai bien dormi cette nuit. "N'aie pas peur de la crise mon petit. Papa veille". Dans le rôle de papa, Nicolas le Premier, héros et sauveur du monde, X-Men, Green Lantern et Surfeur d'argent réunis. Quand je pense que j'étais à deux doigts de voter pour un méchant bolchevique responsable de la merde dans laquelle on se trouve (attends, si tu crois que les congés payés de 1936 n'ont rien à voir avec la dette de la Grèce, pardon, mouhahahahhaha).
Bref, merci pésident et bonne chance mon papa, comme ne manquera pas de te le dire ta petite Giulia.
C'est tout, demain le churros et moi partons trois jours à Djerba, ouais, on est des crevards assumés, mais comment vous dire ? Le mois d'octobre a été rock and roll et parfois, il faut savoir faire péter le Codévi (appelé désormais LDD) pour préserver son mariage.