Ayant twitté toute la soirée, la blogueuse se trouva fort dépourvue lorsque la nuit fut venue. Résultat, billet à l'arrache avec les yeux qui sortent des orbites, on me pardonnera.
Commençons par la question d'hier. La "bonne" réponse, à savoir celle donnée par le DRH qui était, entre nous soit dit, un type passionnant et plutôt pas cliché du winner à deux balles:
"Il faut accélérer"
En gros, il y a ceux qui tentent de décélérer mais ce n'est pas possible, ils se plantent.
Il y a ceux qui essaient de braquer avec le volant (moi) et qui se foutent dans le décor.
Et il y a ceux qui accélèrent pour sortir du virage en premier pour ne pas créer un énorme accident.
Bref, ceux qui "devancent" les autres et en profitent pour devenir leaders dans un moment critique.
Autant vous dire que cette devinette n'a pas plus de portée que ça, elle était utilisée par mon interlocuteur pour expliquer le positionnement de son entreprise dans le contexte actuel, un peu bateau mais ça m'a amusée. En tous cas, il y a parmi vous de vrais gestionnaires de crise et ma foi, ça me rassure !
Sinon, et c'est le plus important, merci mille fois pour ces témoignages si vivants et pas bégueules sur la masturbation qu'on appellera caresse d'ailleurs parce que c'est laid, non, ce terme ? Vous avez apporté un paquet d'eau à mon moulin, en même temps onanisme et humidité sont deux mots qui vont très bien ensemble.
Je vous avais prévenus. A l'arrache.
Voilà, mon avis sur The Debate ?
Je n'en ai pas vraiment à vrai dire. J'ai trouvé Martine Aubry très convaincante et très offensive. J'ai néanmoins un faible pour François Hollande et je crois que je vais persister dans mon choix. Ceci étant dit, sur le fond il m'a semblé qu'il n'y avait pas tant de désaccords. J'ai regretté l'omniprésence de thématiques économiques qui sont certes prégnantes en ce moment mais auxquelles je ne comprends finalement pas grand chose et je ne pense pas être la seule. J'aurais aimé entendre parler d'université, de culture, de mariage gay aussi. Certes ça ne résoudra pas le merdier ambiant mais c'est important, aussi, non ?
Pour conclure, hier, après avoir lu tous vos commentaires ultra hot, j'ai emmené la chérie chez l'orthodentiste, celui-là même qui construit sa piscine à débordement grâce aux chagnes en free style de ma fille. Et là, j'ai compris pourquoi depuis un an le churros faisait en sorte que ce ne soit jamais moi qui me traine chez lui.
La bom-ba-sse.
Au masculin, j'entends. Le mec que tu voudrais qu'il te prenne les empreintes un peu partout. Vas-y, colle moi des bagues, avec les élastiques aussi, si tu veux.
Quand je pense au nombre de dentistes à l'haleine fétide et au nez constellé de comédons que je me suis cognée, je me dis qu'il n'y a aucune justice. Là où je suis contente c'est qu'à priori il y a un défaut flagrant de fabrication chez mes enfants et que par conséquent lui et moi vieillirons ensemble. Même le churros n'est pas insensible à son charme, c'est dire.
Bonne journée.