Difficile de reprendre la plume, tant vos réactions hier m'ont touchée et accompagnée toute la journée. Le billet a eu un écho que je n'avais pas anticipé, ce dont je ne me plains pas mais qui me fait presque un peu peur. Je veux dire, je ne suis porte parole que de moi, je n'ai pas la science infuse et pour les connaissances réelles sur le sujet, mieux vaut aller voir du côté des docteurs Zermati et Apfeldorfer.
Par ailleurs, ce que je n'ai pas écrit hier parce que ça va de soi pour moi, c'est que d'une manière générale, malgré tout, je fais partie des chanceuses et privilégiées, dont l'enfance et les années qui ont suivi ont été... heureuses. Parce que oui, on peut être en surpoids une grande partie de sa vie tout en réalisant bon nombre de ses aspirations. Si mes kilos m'ont bouffé la tête jusqu'il y a peu, il ne m'ont pas empêchée de suivre les études que je souhaitais, d'exercer le métier dont je rêvais et de rencontrer l'homme parfait, qui s'est toujours foutu de mon tour de taille.