La nuit dernière, j'ai fait ce drôle de rêve. Nous étions partis en famille à l'Ile Maurice. Mes parents étaient également avec nous et mon père et moi devions rejoindre tout le monde à la plage. Sauf que pour y accéder, il fallait dévaler une montagne à pic à moitié enneigée qui n'en finissait pas (typique du cauchemar que j'appellerai labyrinthe, dans lequel tu n'arrives jamais à atteindre ton objectif et duquel tu te réveilles épuisée d'avoir mouliné dans le vide toute la nuit). Bref, on descendait cette montagne et soudain, je perdais mon père. Alors que je le cherchais et criais "papa" (je vous vois, les psys, ou au moins Julie, vous bidonner au fond de la classe) (ça ne m'atteint pas), je finissais par l'apercevoir en déséquilibre, accroché à flan de ravin.
Et c'est à ce moment là qu'un homme est apparu, sauvant mon paternel en le remontant à la force de ses bras.
C'était François Hollande.
Nous conviendrons bien volontiers qu'il est plus que temps que cette campagne électorale s'arrête, je suis à deux doigts de faire des rêves érotiques avec l'un des candidats et avec ma veine, ça va tomber sur Jacques Cheminade.
A part ça, dimanche, nous avons tenté d'aller voir l'expo Tim Burton à la Cinémathèque, mais guess what ? La moitié de la capitale avait eu la même idée brillante et à la perspective des trois heures de queue annoncées, nous avons finalement préféré opter pour la visite des collections permanentes, où nous étions quasiment tous seuls. Je vous conseille vraiment d'y aller, c'est hyper ludique pour les enfants, avec plein de machines dans lesquelles on regarde des images défiler tellement vite qu'elles deviennent animées (ça doit avoir un nom mais je n'ai pas retenu) et des costumes, la tête de la mère cinglée de Psychose, des projections au sol qui donnent l'illusion de marcher sur les buildings de New-York, etc.
Après, on a traversé le parc de Bercy, la passerelle qui mène à la grande bibliothèque et mangé des burgers au Frog. C'était une belle journée, sur le retour, Rose et moi nous sommes amusées à ramasser les pétales des cerisiers en fleurs qui voletaient au dessus de nos têtes. Le ciel était gris mais ces arbres sont tellement lumineux en ce moment qu'on avait fini par oublier le mauvais temps.
Bonne journée...