Il y a quelques jours j'ai rencontré Pauline de Hautefeuille, escrimeuse multimédaillée. Une jeune femme qui cumule travail, sport de haut niveau et maternité. Enceinte de son deuxième enfant, elle s'entrainait au centre sportif des Invalides avec son maitre d'armes. Il fallait la voir, concentrée sur le mouvement de ses doigts sur son fleuret, si capital dans ce sport. Souriante, sereine, elle confiait sa déception de ne pas participer aux JO de Londres, tout en ne regrettant pas une seconde que la cause en soit ce petit ventre que l'on devinait sous ses vêtements de protection.
Une femme extra-ordinaire, pour moi qui peine à monter les escalators en panne du métro et qui trouve souvent que jouer les shiva c'est compliqué. D'autant plus extraordinaire que tout cela, Pauline le fait en fauteuil roulant. Et si je ne vous le dis qu'à la fin de ce petit texte, ça n'est pas que par effet de style, c'est parce que vraiment, cela n'est qu'un aspect des choses et certainement pas un tout.
Parfois il y a des rencontres qui vous remettent bien à votre place sur votre canapé.
Je vous en reparlerai parce que notre entretien a été filmé. Mais d'ores et déjà, si vous voulez faire quelque chose pour soutenir tous ces athlètes qui participeront aux jeux paralympiques de Londres, vous pouvez liker la page Facebook du club des supporters handisport. C'est peu et c'est beaucoup, ils ont besoin d'être encouragés...
A part ça, j'aime...
J'aime les gauffes Meert, surtout dans ce petit format, c'est sucré comme peu de choses le sont mais en petite quantité, c'est une tuerie. Merci Alice...
J'aime les ailes H&M pour les petites filles, le genre de cadeau à pas cher et qui reste scotché sur elles pour un bon bout de temps. Je sais bien que leur faire croire aux anges et aux fées (rose est vraiment convaincue d'être l'une d'entre elles) n'est pas des plus judicieux dans ce monde cruel. Et en même temps, peut-être que si.
J'aime cette photo de Zaz sur les quais de Seine hier, il y faisait pour la première fois très doux, comme une promesse d'été, enfin.
J'aime avoir vu en avant-première Comme des Frères, film dont je vous avais parlé alors qu'il était en plein tournage et qui lui aussi a tenu ses promesses. Une histoire d'amitié, de perte et d'amour, il ne m'en fallait pas plus en ce moment pour larguer les amares lacrimales...
J'aime cette une du monde, je les trouve beaux et humbles sur la photo (objectivité mon amie) et j'en apprécie le titre.
J'aime mes filles qui le soir sur mon lit me racontent leur journée entre deux sauts de l'ange.
J'aime la nouvelle frange de ma grande, signée Michel, of course, qui a su traduire avec ses ciseaux les envies un peu floues de ma plus si petite chérie.