Je m'étais juré de ne pas regarder un seul match de Roland-Garros cette année, en raison d'une légère intolérance à la défaite d'un Français. Hier soir j'ai dérogé à ma règle, convaincue que Jo-Wilfried Tsonga était trop bien engagé à deux manches contre une et déjà deux balles de match à son actif. Autant vous dire que j'ai à nouveau perdu ma dignité devant mes enfants, hurlant comme une possédée au moindre point remporté par le Français et éteignant rageusement la télé après le tie-break perdu dans le quatrième set.
Il faut sans doute que je travaille là dessus.
A part ça, quelques petits riens du tout en cette semaine bien grise à Paris. Après ces deux jours estivaux sur la plage de l'Almanarre près de Hyères, je me trouve fort dépourvue avec cette bise revenue.
# Mon oncle très Wax, avec cette chemise venue directement du Burkina. Je crois que c'est ce qui m'amuse le plus, ce carambolage qu'il peut y avoir parfois entre la mode du moment et quelqu'un qui se fout comme d'une guigne depuis toujours d'être en conformité avec ce qui se porte...
# Ce souvenir d'une plage colonisée par ma bruyante famille, dont une bonne partie a pour habitude de se changer sur le sable en s'entortillant dans une serviette qui en général fout le camp au plus mauvais moment. Ou comment ne plus rien ignorer de l'anatomie de ses proches.
# Hum hum... Je vous jure que je n'y suis pour rien. C'est totalement idiot mais ces ballerines from Ann Tuil ont ce don particulier de me donner le sourire dès que je les regarde. Et je dois dire qu'elles étaient faites pour s'entendre avec mon jean bleu cobalt.
# Cette maxime trouvée en devanture de la boulangerie Delmontel rue des martyrs, j'aime bien le bon sens près de chez vous.
# Cette soirée avec Zaz sur les quais de Seine à l'ombre du bateau phare, my favorite spot de juin à septembre. Le chic, c'est peut-être d'assortir son sac à son cocktail, non ?
#last but not least, le sourire de ma Rose, ou quand le chocolat rencontre les dents du bonheur...
Bonne journée...