On part demain. Je sens bien que je vais avoir du mal à susciter la compassion mais sur l'échelle de la déprime qui va de 1 à 10, je suis à 12.
D'autant que j'ai beau avoir fait ma crâneuse ces derniers jours avec photos graou flatteuses et nichons trop beaux vus de loin, la vérité est un poil moins brillante. Et comme je ne recule devant rien pour récupérer la sympathie populaire (le malheur des uns, etc), voici donc la liste, non de mes envies mais de mes maux...
- Je me suis bien fichue de mon poids pendant un mois, ça c'est sûr, le souci c'est que mon poids me l'a à priori bien rendu. Je suis serrée dans tout, de mes chaussures à mes soutifs en passant par mes culottes et mes bagues. Merci bien le lâcher prise, hein.
- constatant que mon brésilien avait un peu vécu, j'ai utilisé mon épilateur électrique pour rafraîchir mon maillot. La pudeur m'empêche d'entrer dans les détails mais se coincer "ça" est probablement l'expérience la moins marrante que j'ai pu vivre. (le pire c'est que ça m'était déjà arrivé, preuve que je ne tire jamais aucune leçon de mes erreurs, je me fatigue).
- Ma dishydrose plantaire est repartie comme en 40 (notez qu'elle ne s'était jamais vraiment mise en veille). Chargé en stéroïdes comme il est, mon pied gauche pourrait très certainement rivaliser avec usain bolt sur une piste olympique. Pas le reste du corps par contre, ce qui rend donc l'exploit peu probable.
- J'ai un orgelet. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de développer.
- Mon acné post-soleil est en pleine bourre. Mon menton est une mercerie et de loin on dirait que j'ai de la barbe ou que je suis sale. Du coup, parce que ne veux pas sacrifier mon fashion statement sur l'autel de mes comédons, je mise sur un effet coordonné avec ce maillot à pois acheté en soldes chez monop la veille de partir. (ah ben oui, pour l'instant je lâche un peu l'affaire au niveau du topless, même à poil je suis serrée en fait).
- Je n'ai toujours pas de courbatures après mes séances d'abdos fessiers sur la plage qui m'ont tout de même coûté ce qui me restait de dignité après ma pathétique tentative de karaoke. Jusqu'hier, je me disais que c'était la preuve que je les faisais bien et que j'étais naturellement assez musclée. Supposition un peu mise à mal par la quasi paralysie de mes mollets accompagnée de douleurs insupportables suite à la montée à pied de la citadelle de bonifacio (sa mère). A priori donc, quand je fais VRAIMENT de l'exercice, j'ai des courbatures. J'en déduis donc que je m'humilie depuis deux semaines pour rien et que mes abdos inexistants ou presque doivent se bidonner tous les soirs à l'idée que je croie les faire travailler, alors que je suis juste en train de préparer ma sciatique de la rentrée.
- En parlant de rentrée justement, l'imminence du retour rend soudainement réelle la charge de travail qui m'attend. Objectif de ce dernier trimestre: apprendre à dire non.
- J'ai la ferme intention d'arrêter de fumer, ce qui devrait assez rapidement faire cesser les commentaires concernant le titre de ce blog qui ne correspond plus à la réalité. Mes cinq arrêts précédents se sont tous soldés par un gain de dix kilos minimum, je crains que même avec le dieu zermati à mes côtés je ne puisse pas passer à côté de ce deuxième effet kiss cool. Le seul souci c'est qu'en corse les closes sont moins chères et que je n'ai pas résisté à la tentation de la cartouche. En même temps, vu que j'ai pioché les paquets avec au dos la photo des chicots sanguinolents, je vais les fumer, certes, mais avec une putain de mauvaise conscience. (et c'est bien connu que du coup ça n'a pas les mêmes effets cancérigènes) (je ri-go-le, merci aux joyeux commentateurs qui cet été n'ont pas tous été munis de leur second degré pourtant bien utile de laisser pisser cette blagounette)
En somme, j'aborde donc cette rentrée avec une belle énergie qui je l'espère sera communicative. Mais là tout de suite je vais aller faire un clafoutis (serrée pour serrée hein)
Bonne journée.