Hier j'ai failli être embeded au coeur de la fashion week. Je veux dire, j'ai PRESQUE vu un défilé. Enfin, une présentation. Chantée. On est pointu ou on l'est pas.
C'est grâce à ma copine Elise, qui m'avait invitée au défilé de Thomsen, une marque plus edgy tu meurs (c'est le synonyme de pointu mais je l'avais déjà mis plus haut, et comme je tiens à conserver un vrai style éditorial en dépit de mon nouvel étiquetage mode, bref).
Le problème c'est que Violette et moi on est arrivées d'abord tellement en avance qu'on est allées boire un verre pour éviter de faire les filles qui arrivent en avance à un défilé (en matière de suicide social il semblerait que ce soit à peu près du même niveau que de faire l'ouverture du Baron) (et croyez moi des ouvertures de boîtes j'en ai au compteur étant donné que jusqu'à mes 18 ans j'avais la permission de 23h30).
On a bu un verre, on a pleuré sur notre sort d'auto-entrepreneuses sacrifiées sur l'autel de la gauche (j'y reviendrai mais merci François, tu viens un petit peu de me foutre (et pas que moi, tous les gens qui tentent de s'en sortir plutôt que d'aller pointer) dans un caca démentiel) et on a laissé un peu passer l'heure.
Résultat on est arrivées alors que la présentation avait commencé et comme l'endroit était petit et sombre on n'a pas vu grand chose (= rien). J'ai quand même pris quelques photos hallucinantes de précision et de netteté (call me sartorialista) pour vous donner une idée de ce que je n'ai donc pas vu. Plus sérieusement, c'était joli, j'ai bien aimé les robes, les turbans et les imprimés des chemisiers, moins le concept du short ras l'intimité que je n'ai pas réussi à imaginer sur moi. Quant à la créatrice (première photo), elle était sacrément jolie et souriante, ce qui change un peu du mantra du fashpack, consistant visiblement à faire la gueule pour avoir l'air inspiré.
Bref, hier je ne suis pas vraiment entrée au coeur de la fashion week. Mais j'ai bu un bon panaché et ensuite j'ai marché dans Paris, il faisait doux et je ne sais si c'est en raison des défilés et de tout ce que ça génère comme activité mais il y avait une belle énergie dans les rues, je me suis dit que décidément, Paris, je te kiffe.
Quoi qu'il en soit, pour vraiment humer l'ambiance des catwalk et autres front row, il ne me reste plus qu'à regarder la web série de Grazia. Je vous en avais déjà parlé il y a quelques mois lors d'une fashion week précédente, ils ont réitéré et je trouve ça bien fait, frais, comme on dit désormais.
Ah parce que oui, je dois vous faire mon coming out. Tout ça me fascine en réalité. Les peoples, les it-girls, les actrices égéries, les tops du moment, les créateurs qui montent ou qui descendent, le retour en grâce de marques qui hier encore étaient aussi trendy que Madame de Fursac (je veux dire, cette année, le must du must, c'est RODIER). J'aime bien regarder ça par la lorgnette des articles de mode ou vidéos sur le net (à ce sujet j'aime aussi beaucoup les vignettes de Sophie-Marie Larrouy sur yahoo)