Je me suis pour ainsi dire dégonflée, je crois que c'est assez clair. C'est à dire qu'arrivée légèrement à côté de mes pompes chez Privé hier - la faute à un coucher tardif la veille - j'ai décidé de prévenir plutôt que de guérir en expliquant à Michel que je n'étais pas contre le changement, ça non, mais pas maintenant, ça non, pas maintenant.
A savoir que je suis à peu près certaine qu'aucun expert psychiatrique ne m'aurait décrétée en pleine possession de mes moyens. Et que ça n'était donc pas vraiment le moment de prendre une décision radicale pouvant par la suite m'entrainer dans une dépression lourde (j'ai un rapport assez fusionnel avec mes cheveux) (je vous ai dit pour Sciences-Po ?).
(tiens il faudrait faire les vitres)
Bref, tout juste si j'ai consenti à ce que Michel coupe un peu au dessus des épaules. Quant à Karine qui elle, me voyait bien rousse, je lui ai également proposé qu'on y réfléchisse pendant les prochaines semaines chacune de notre côté, pour en mesurer les conséquences éventuelles (cure de sommeil pour moi, fatwa pour elle). On fait un point dans deux mois.
Et c'est là qu'on voit que Michel et Karine sont de vrais BONS coiffeurs. D'autres auraient insisté, d'autres encore auraient obtempéré en faisant la moue. Eux ont trouvé que j'avais raison et puis c'est tout. Sans parler de Michel qui DEVANCE mes désirs de blogueuse, en me proposant d'instagramer mes mèches tombées par terre avant de les balayer. On en connait des coiffeurs aussi au point en branding ? Non, on n'en connait pas.
C'est sans doute un détail pour vous mais pour moi, bla bla bla.
Pas un détail non plus, le fait de m'avoir permis d'aller faire une interview au débotté au beau milieu de ma coupe, dans l'escalier de service, histoire que la DRH d'une des plus grosses entreprises publiques de France n'entende pas le bruit des sèche-cheveux. Je pense que c'est ça, le journalisme de terrain. Je ne serais pas étonnée qu'un jour une école me sollicite pour parler un peu de la face cachée de la pige. A moins que j'écrive un livre sur les 50 lieux les plus insolites faire une interview. En même temps j'ai déjà écrit "Comment baiser en cachette (90 endroits)". Hein.
Voilà, sur ces considérations, je vous souhaite une belle journée, je m'envole pour ma part avec une sympatique petite troupe - au sein de laquelle figurent Violette et Cécile, la moitié du crew Andoran, yeah - en Islande, donc. Un rêve en ce qui me concerne, je fantasme depuis longtemps sur le blue lagoon, les volcans aux noms imprononçables, l'idée d'être si près du pôle nord (si si), le paysage minéral, etc. Et puis Björk. "It's so quiet" est dans mon top five de chansons qui me lyophilisent.
Bon bien sûr, à quelques heures de partir j'ai surtout un vieux cafard des familles (separation's issue), mais je sais qu'une fois là bas je vais adorer. Malgré que je suis un peu terrorisée en avion (pardon my bescherelle).
Et avant de clore ce billet, juste une petite info, à compter d'aujourd'hui et jusqu'au 31/10, le code CAROBBF vous donne 20 % de réduction sur tous les cuirs de Brooklyn Bridge Factory, hors promos. Je ne touche rien sur les ventes, je préfère le préciser.
Edit: comme ça m'a été demandé dans les coms et par mail, pour info mon collier, que j'adore, est un Shlomit Ofir.