Ce sont les vacances et qui dit vacances dit aussi enfants à Lyon pour la semaine. C'est étrange ce silence dans l'appartement, un silence qui n'est étrangement pas le même que celui que je connais le reste du temps. Pourtant, entre 9h et 17h, vacances ou non, je vis un peu comme un moine, pour mon plus grand plaisir je l'avoue, appréciant de sortir pour une interview, un déjeuner ou un rendez-vous, mais me délectant aussi des jours où rien d'autre n'est prévu que de travailler sur mon canapé. Mais ce n'est alors pas ce silence là. Comme si l'arrivée programmée des enfants en fin d'après-midi faisait en soi un peu de bruit, par anticipation. Alors que depuis lundi, une fois le churros parti, je sais que ce calme va régner sans partage jusqu'au soir. C'est à la fois extrêmement reposant et en même temps un peu triste, j'imagine que ça ne passera jamais, cette ambivalence, ce souhait, parfois, de se retrouver seul(s)e intimement lié à ce manque d'eux.
Sinon, en vrac, je voulais vous dire que sur "La taille mannequin c'est démodé", il y a mon billet mensuel. Que vous pouvez aussi lire ce papier que j'ai écrit sur l'infidélité dans Psychologies magazine. Je ne signale pas toujours mes articles mais sachez qu'ils sont systématiquement en ligne un mois après environ après parution (ou peut-être un peu avant). Je prends toujours du plaisir à écrire pour ce journal mais ce papier, tout particulièrement, m'a énormément apporté, les psys que j'ai interrogés étaient passionnant et déculpabilisants. C'est dans ces moments là, quand j'ai la chance d'avoir des interlocuteurs qui m'éclairent, font bouger les lignes de ma propre pensée, de mon système de valeurs, que je réalise à quel point j'aime mon métier.
Pour un autre magazine, je vais par ailleurs écrire sur l'homoparentalité. Si parmi vous il y a des couples élevant un ou des enfants dans ce contexte homoparental et qui seraient d'accord pour témoigner de la façon dont cela se passe au sein de la famille plus élargie, des difficultés ou non rencontrées, je suis preneuse. Beaucoup de choses ont été écrites sur le sujet et je ne vais pas réinventer la lune mais j'aimerais justement traiter cet aspect, les relations avec les grands-parents, les cousins, oncles et tantes éventuels, etc.
Voilà, à part ça hier j'ai mangé dans un restaurant japonais un peu chic mais aux saveurs particulières. Ça s'appelle "Yen", c'est juste à côté du Flore, c'est assez cher mais les desserts valent à eux seuls le détour. J'avais toutefois préféré Lengué, dont je vous avais déjà parlé.
(Yen, 22 Rue Saint-Benoît, 75006 Paris)
Cette fois-ci je crois que c'est à peu près tout, billet un peu fourre tout, écrit à une heure assez avancée de la nuit, ceci expliquant probablement cela...
Bonne journée et bonnes vacances à ceux qui en prennent.