Vendredi gris mais vendredi quand même, ne faisons pas les difficiles. Un peu de J'aime pour finir la semaine avec optimisme...
J'aime...
J'aime cette photo de Rose prise au tout petit matin avant notre départ à Venise. Il faisait froid alors je lui ai mis mon bonnet (le sien est perdu depuis belle lurette), qui s'est avéré lui aller tellement bien qu'elle me l'a annexé tout le séjour. Mais ce que j'aime vraiment dans cette photo c'est le sommeil qui se lit dans ses yeux. Encore un peu mon bébé.
J'aime la série The Newsroom. L'une d'entre vous me l'avait conseillée et après quelques semaines de détox séristique - j'ai un tout petit peu avalé les trois saisons de "In treatment" en deux mois, à la fin je pensais réellement que Paul allait coucher avec moi - j'ai donc craqué. Résultat, un carnage, dix épisodes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et tout ça d'heures de sommeil en moins. Il n'empêche que bien que super mélodramatique, cette reconstitution d'une salle de rédaction d'un journal de télévision d'une chaine du cable américain est complètement jubilatoire. Les acteurs sont géniaux, les intrigues tirées de faits réels (le premier épisode commence avec la fuite de BP en Louisiane) et en plus il y a de l'amour. Foncez.
J'aime ce dessin que Sophie De la Rochefordière a fait de moi pour le blog "La taille mannequin c'est démodé" auquel je collabore et qui vient d'être tout relifté, trop chouette. Je crois que désormais je ne me prendrai plus jamais en photo, j'exigerai qu'on me croque, c'est le meilleur des traitements botox. Sérieusement c'est fou le talent qui consiste à rendre ressemblant un croquis comme celui-ci (allez voir son blog ses illustrations sont très belles)
J'aime ce restaurant où mon ami Julien nous a emmenés il y a quelques jours. Ça s'appelle la Grille et on a l'impression d'avoir arrêté le temps. Clémenceau pourrait y tailler le bout de gras avec Etienne Arago autour d'un bon cognac et d'un cigare des familles. Les plats ? Du classique, archi-classique, mais merveilleusement préparé. Boeuf bourguignon ultra-goûteux, Saint-Jacques assaisonnées au poil, terrine de lapin d'enfer, oeuf meurette à mourir (on était à deux doigts de saucer la tache sur la nappe). Quant aux desserts, au-se-cours. Les profiterolles, une tuerie, la mousse au chocolat, un assassinat, et ce macaron caramel beurre salé, fiou. Bonne soirée, donc, pas donné donné - comptez, avec le vin, pas loin de 40 euros pour entrée/plat/dessert, mais régal assuré et cadre vraiment typiquement parisien. (j'aime les gavottes aussi en fait)
J'aime mes chaussures 100% ampoules free. Le churros les regarde avec une certaine méfiance - il hait tout ce qui est compensé, le CHIEN - mais moi je suis in love. (Ann Tuil).
J'aime le Sacré Coeur, qui s'est dévoilé comme ça au détour d'une rue mardi, alors que j'animais une conférence au Trianon
J'aime la boîte Envouthé, reçue par surprise. Le packaging est joli, la sélection de thés surprenante. Je me dis que c'est le genre d'idée que je retiens pour Noël, d'autant que la boite est disponible hors abonnement (je ne suis pas fan quand même des trucs qui vous engagent pour l'éternité, mais c'est personnel, hein).
J'aime que le super pote de mon fils soit un gars aussi chouette. En vacances en Floride où son papa est parti en mission pour quelques mois, il est allé au parc Harry Potter d'Orlando - en numéro 2 sur la liste des rêves absolus de mes grands - (en 1 c'est aller à New-York) (alors que Le Touquet par exemple, non ?) (non). Et il en a ramené les fameux "Chocolate frogs" ainsi que les "every flavors beans" (fameux pour qui connait la saga). Et "parce que ça aurait été moins bon tout seul", il a attendu de venir à la maison pour les partager avec les twins. Ça n'a l'air de rien mais ça m'a émue. Il avait acheté ces trucs avec son argent de poche - "la peau des fesses" - et a tenu tout son séjour et son retour pour les ouvrir. Je me dis que quand on a compris ça, le fait que les choses sont toujours meilleures à plusieurs - on se calme -, on est paré pour la vie.
Bon we.