Donc
hier j'étais à Tours, l'occasion d'apprendre LA blague du coin,
"t'habites à combien de kilomètres de Tours ?". Confession: quand on me
l'a faite la première fois j'ai ri parce qu'il me semblait l'avoir
comprise (kilomètres, tours, tours de kilomètres, hin hin hin). En fait,
non. C'est seulement hier en marchant dans cette charmante cité que
j'ai saisi l'essence de la plaisanterie. Pas mal, j'avoue.
A part ça, j'ai bien aimé Tours, même si je l'ai arpentée au pas de course, d'un site universitaire à l'autre. Mais une fois de plus, l'atmosphère si particulière des bords de Loire m'a donné l'envie de m'y promener. Les ruelles du vieux quartier saint Martin (je crois ?) sont adorables et d'une manière générale, on se sent aux frontières de l'ouest, avec ces constructions qui n'excèdent pas deux ou trois étages, comme à Bordeaux ou La Rochelle. (Je suis un peu géographe).
J'ai tout de même trouvé le moyen, à une demi-heure de reprendre mon train, d'entrer dans le Printemps pour patienter. Forcément le Printemps de Tours pour les soldes c'est un peu plus friendly que celui des grands boulevards parisiens. Pof, craquage sur trois mignonneries American vintage. Sans essayer bien sûr, pourquoi faire ? (c'est pas comme si je pouvais échanger ailleurs qu'au Printemps de Tours, filialisé, figurez-vous).
Résultat des courses, le premier haut est un peu juste, je ne le mettrai pas. Le second est parfait mais la caissière a oublié un antivol et en essayant de l'arracher j'ai commencé à déchirer l'étoffe (prosternation devant la qualité American vintage). Il me reste la robe pull/tee-shirt qui fera l'affaire pour une chemise de nuit. Je n'avais en effet pas bien regardé, elle a une sorte d'ouverture un peu sexy sur le devant, qui sur une femme sans poitrine laisse deviner la naissance des seins sans envoyer de messages obscènes. Sur moi, ça donne l'impression qu'il est écrit "tu la veux ta branlette espagnole ?".
En somme j'ai bien fait d'entrer dans le Printemps de Tours.
En revanche merci à celle qui m'a conseillé dans les commentaires de ne pas louper La briocherie à côté de la gare. J'ai cru m'évanouir de plaisir tant la petite boutique sentait bon. Et alors quand la vendeuse m'a annoncé le prix de la brioche pour cinq que j'avais choisie, j'ai comme qui dirait vraiment failli rendre l'âme.
2,90 euros.
C'est à dire qu'à Paris c'est parfois le prix d'un pain au chocolat.
Bref, je vais peut-être m'installer à Tours, moi. Comme ça en plus je pourrai changer mes supers achats de solde. Et me nourrir de brioches. Deux motivations qui en valent bien d'autres non ?
Edit: j'ai donc bien compris que les sélections, bof. Okay, okay, okay ! Bon, Cela ne signifie pas que je vais laisser se perdre à jamais cette nouvelle compétence en moodbord difficilement acquise. Peut-être que parfois j'en bricolerai un, pour le plaisir. Mais j'ai entendu que ce n'était pas ça que vous veniez chercher ici. Parfois je me dis que vous me surestimez, je suis aussi une fille futile, tu sais.
Edit2: Ce mois de janvier est pire encore que celui de décembre en terme de charge de travail. Jamais l'expression "avoir trop de fers au feu" n'aura été si parlante. Pardonnez-moi donc si je ne suis pas super présente ici ces prochains jours, mais comme il est désormais acquis que je ne vivrai pas de l'affiliation, je suis bonne pour débiter des articles au kilomètre. (on la sent la boucle qui se boucle, bite, kilomètres, tours ?)