Alors pour commencer, ce matin dès potron minet nous avons le churros et moi tiré la gagnante (d'habitude on est plus portés sur la sieste mais on s'adapte aux aléas professionnels). Il s'agit de Lunabella, qui remporte donc une chemise noire très rock qui j'en suis sûre rendra son compagnon chaud comme une baraque à frites.
Merci pour votre participation, j'ai reçu près de 350 mails - et suis donc désormais perdue pour tous les contacts ayant eu la drôle d'idée de tenter de me joindre hier - et autant de belles idées d'associations de couleurs. Je ne vous dis pas à quel point ma création fofolle (coquille d'oeuf et bleu marine, vive les punks) me parait soudain assez réactionnaire.
A part ça, hier j'étais invitée avec Zaz par un ami - qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec la bloguerie - à une soirée qui se déroulait dans l'ancienne maison de Kenzo. Un lieu hallucinant comme il en existe quelques uns à Paris et auquel mes photos ne rendent absolument pas justice. Il faut imaginer une baraque de 1000 mètres carrés cachée au fond d'une cour à deux pas du boulevard Richard Lenoir. Les murs sont en bois et à l'intérieur, on n'est plus en France mais à Tokyo. Piscine intérieure, jardins japonais, salle traditionnelle avec table basse pour manger les sushis, cheminées dans les salons gigantesques, lit grand comme deux fois ma cuisine qui pourrait accueillir DSK et ses copines sans que personne ne se gêne, etc. Je n'avais jamais rien vu de semblable. Vendue avec tous ses meubles ainsi que quelques croutes de Bacon ou Cocteau au mur à des particuliers, la maison est habitée - si si - et louée pour des événements. Elle semble néanmoins être restée en l'état depuis le départ de l'artiste et si elle m'a tant touchée c'est parce qu'il n'y a rien de surfait, les murs sont craquelés par endroits, les vitres pas forcément impeccables et le parquet un peu usé. J'aime les choses imparfaites et un peu usées, on se demande pourquoi.
Avec Zaz on était un peu là comme des petites souris, mais ça ne nous a pas empêchées de goûter au planteur et autres accras. Et de presque tomber dans la piscine une fois minuit passé.
J'aime bien, parfois, avoir accès sur un malentendu à des lieux dont la lourde porte se referme ensuite derrière moi sans possibilité de retour.
Merci Christophe...
Bonne journée