Aujourd'hui, une nouvelle chronique de Marje, que je remercie à nouveau pour ce boulot dont je sais qu'il vous plait, ainsi qu'aux éditeurs qui sont de plus en plus nombreux à lire ces billets. Bientôt ils vont se battre pour y figurer. Bientôt, on va les faire payer (je déconne). Bientôt, on va mettre des liens d'affiliation derrière chaque livre et on se partagera les commissions avec Marje (je déconne) (quoique).
Plus sérieusement, cela fait un an désormais que Marje vient ici avec ses conseils géniaux et je crois que si elle devait s'arrêter j'en serais vraiment triste, tant elle donne un supplément d'âme à ce blog (ça compense mes moodboard et mes histoires de caca) (à ce sujet je vous en reparle très vite, il y a de quoi se gondoler, croyez-moi). Ah et sinon cette semaine j'étais contente parce que j'avais des articles dans le Nouvel Obs, dans le Monde et dans Psycho. Je me la raconte un peu mais comme j'ai l'impression d'avoir débité des papiers comme d'autre des bouteilles de bière, je ne résiste pas à l'envie de venir rapporter mon jouet avec fierté comme le chiot son nonosse à sa maman.
Bonne lecture...
PS: à la toute fin de la chronique vous pouvez télécharger un fichier PDF adapté aux tablettes et un fichier intégral de la chronique bien mieux mis en page que sur le blog. Elle pense à tout. Si elle n'existait pas, bla bla bla.
5h du matin ! Enfin le grand jour … Le cœur battant la chamade, j’enfile ma tenue de combat jean, doc martens, sac à dos. Je réveille les enfants, bib’, bisous, câlins et beaucoup de dépêche-toi plus tard, je suis partie. 45 minutes de trajet en voiture dans une nuit noire et pluvieuse pour présenter mon billet de train au composteur qui n’en a pas voulu d’ailleurs ! 1 heure de TGV bercée par les ronflements de mon voisin de la place 55 auquel j’ai imaginé mille sévices pour le faire dormir en silence. Sincèrement je plains sa femme ! Montparnasse, au petit matin, avec un café à la main. Mon cœur ralentit car je sais que quoi qu’il arrive même si je dois y aller à pied, j’irai ! Je suis heureuse de prendre le métro. Je vérifie soigneusement que j’ai pris la rame dans le bons sens et comme les enfants je compte les stations. Je suis gauche. Je dérange tout le monde avec mon sac à dos et mon incapacité à m’éloigner de la porte. J’ai peur de ne pas avoir assez de temps pour descendre à l’arrêt Robespierre. 10h, le vigile scanne mon pass. J’y suis enfin …
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