La dernière fois dans l'un des commentaires, l'une de vous me souhaitait bonnes vacances, "entre amis ou en famille, mais cela semble être un peu la même chose pour toi". Cela m'a touchée parce qu'en effet je crois que je ne fais pas vraiment la distinction. Au début de la semaine, mes parents étaient encore là, se mêlant avec nous, les enfants, mes amis, leurs enfants. Très vite la tripotée de gamins ont commencé à les appeler Padom et Manou, à tel point qu'on réfléchit à une marque déposée. Comme me le disait ma copine C., "ta mère on sent que c'est open bar de l'affection, et qu'elle aurait pu en avoir 28 des gosses que ça ne l'aurait pas dérangée".
Bref, depuis certains s'en sont rentrés, d'autres sont arrivés et l'on tourne à une grosse dizaine dans le châlet, avec parties de Uno pour tromper la pluie, bougies pour mes twins, sorties au moindre - et rare - rayon de soleil, courses sous la grêle - un truc de malade, il nous est tombé des billes de polystyrène sur la tête, du jamais vu -, ski pour fermer la station dimanche, bains d'eau chaude en plein air et menus concoctés aux poil par J., intronisé "chef du séjour" par Rose, qui sait flatter la main qui le nourrit. Une douce semaine à conjurer le gris des nuages et de nos coeurs, avec un peu trop de place dans mon lit à mon goût, le churros n'ayant pas pu rester faute de vacances.
Bon premier mai...