On ne va pas parler du tremblement de terre politique d'il y a deux jours, je vous annonce que je suis en dépression électorale et ce pour un long moment. Le pire c'est que je crains qu'on n'en soit qu'au début du scandale. Pour l'instant, tout le monde semble se focaliser sur le vilain mensonge et peu sur le fait en lui même, pourtant grave et totalement contradictoire avec l'exercice de l'Etat, qui plus est pour un homme de gauche. D'où vient l'argent ? Combien y-a-t-il exactement sur ce compte ? Cahuzac a-t-il protégé durant des années d'autres personnes ? Qui savait ? Qui ne savait pas, surtout, devrais-je demander, tant la liste de ceux qui en réalité en avait entendu parler s'allonge d'heure en heure... (une chose est sûre, Apathie ne savait pas).
Je suis triste, blasée, dégoûtée. J'y croyais, moi, à la République irréprochable. J'ai chanté place de la Bastille, j'ai vibré au son des "moi président" d'une personne en qui aujourd'hui je n'ai plus confiance. Peut-être ignorait-il tout, peut-être. Mais dans ce cas, je me demande si ça n'est pas encore plus grave. Il est donc vraiment cet homme à qui l'on peut mentir sans ciller, sans frémir ? Il serait donc fidèle à ce qu'on peut en dire, hésitant lorsqu'il faut trancher, incapable de sentir ces choses ? Marine n'a plus qu'à se baisser pour ramasser les voix qui trainent et l'avenir est soudain si incertain...
Vous aurez remarqué comme je parviens à ne pas en parler.
A part ça, et parce que plus que jamais il faut se raccrocher à cela, j'aime...