
La dernière fois, je vous avais dit que le docteur Zermati reviendrait ici pour parler de cette délicate histoire d'impulsivité. Pas celle qui nous fait parfois faire des choses inconsidérées mais néanmoins positives comme embrasser à pleine bouche ce nigaud de garçon qui nous reluque depuis trois mois dans l'amphi de droit social sans oser nous approcher.
Non, la mauvaise impulsivité. Celle qui nous pousse à descendre le contenu du placard à bouffe parce que ce salaud de nigaud ne nous a pas rappelée depuis qu'on l'a justement embrassé à pleine bouche. Ou parce que la petite dernière n'a pas dormi de la nuit et qu'on n'en peut plus. Ou parce que big boss nous met la pression pour la réunion de demain. Ou... ou... ou juste parce qu'on ne sait pas quoi faire, qu'est-ce que j'peux faire.
Le docteur Zermati, ça le turlupine depuis un moment, cette question. Parce qu'elle est finalement au coeur de presque tous les problèmes de ses patients. Ça le turlupine d'autant plus depuis qu'il a fondé avec Gérard Apfeldorfer le site Linecoaching. Parce que les personnes inscrites semblent pour beaucoup vraiment submergées par ces émotions qui les amènent à des compulsions. Et qu'à distance, les aider, c'est compliqué. Bref, monsieur Z a gambergé et il y a quelques jours, il m'a laissé un message un peu étrange et forcément très intriguant: "Caroline, j'ai trouvé un truc. Je l'ai appelé la pompe à chocolat. Si vous voulez que je vous en parle, appelez-moi".
Vous vous doutez qu'avec un nom pareil, le dispositif ne pouvait qu'aiguiser ma curiosité. Voici donc les explications de Jean-Philippe Zermati. Qui je pense tombent à point nommé, juste avant Noël et son cortège d'envies difficilement maitrisables. Sans parler de la famille qui est certes un cocon de douceur mais bien casse-burnes aussi parfois et là, bonjour la razzia de chocolat.
Allez, je me tais et je laisse la parole à l'expert.