Elle, se blotissant contre lui: Je ne me sens pas très bien...
Lui, un peu effrayé: Tu vas vomir ?
Elle: Non, mais du calme ! je ne vomis pas non plus TOUT LE TEMPS hein. J'ai juste pas trop le moral. Je suis angoissée.
Lui, tendre: Rohh, mais pourquoi ? Viens là... (Puis après quelques secondes de silence, prenant sa voix de quand il a une idée derrière la tête). Et puis quand on a des seins pareils c'est pas la peine de s'angoisser...
Elle: Heu... Le rapport ?
Lui: Ben non, mais tu vois, je trouve ça super excitant, tes seins, là. Ils sont énormes... Tu n'as vraiment pas à t'en faire, je te désire vachement, en ce moment.
Elle: Non mais quand je dis que je suis angoissée tu vois, je ne pense pas au fait que tu pourrais avoir peur de mes seins supersoniques. Encore moins que tu pourrais éventuellement avoir une baisse de libido. Non, ça, pour tout te dire, ça ne m'angoisserait pas trop en ce moment. Ce qui m'inquiète, là, c'est plutôt tout ce qu'implique l'éducation d'un troisième lascar avec toutes les dépenses que ça va engendrer, et puis aussi mon travail, je vais être placardisée, c'est sûr, après ils me vireront comme une malpropre et je finirai sur le trottoir, avec trois marmots, seule...
Lui (excité): Sur le trottoir, rrrrrrhhh, non, pas seule, je peux te l'assurer...
Elle: Arrête.
Lui: Allez...
Elle: Non mais je suis sérieuse là. Arrête de me peloter. J'ai besoin de tendresse, tu ne comprends pas ?
Lui: Ben, je suis tendre, non ?
Elle: Non. Je suis au regret de te dire que malaxer mon sein gauche ce n'est pas tendre, c'est sexuel.
Lui: Tu chipotes. C'est la même chose. En plus j'éprouve une vraie tendresse pour ton sein gauche.
Elle: Mais moi je veux du réconfort, tu comprends ? Que tu me parles, que tu me rassures, que tu me serres fort contre toi, que tu me dises qu'on trouvera des solutions... Pas que tu me sautes dessus. Je veux que tu sois mon ami, là.
Lui, résigné: Bon, viens, je vais te serrer fort contre moi. Et puis t'inquiète pas, on va trouver des solutions. Je suis ton ami.
Elle: Quelles solutions ?
Lui: ... Des solutions.
Elle: Mais genre ?
Lui: Ben on trouvera. On verra. Mais en tous cas il ne faut pas que tu t'inquiètes parce que je suis ton ami et que je te serre dans mes bras.
Elle: ...
Lui: T'es rassurée là, hein ?
Elle: Je baigne dans la sérénité. Tout ça grâce à toi. Tu es un ami formidable.
Lui: Vraiment ?
Elle: La vérité ?
Lui: Non, restons amis.
Elle: Voilà.
Lui: Et, heu, pour toutes ces choses sexuelles qu'on envisageait de faire avant que je sois ton ami, y'aurait moyen de...
Elle: Non, là, je crois que ça gâcherait quelque chose.
Lui: C'est ce que je me disais.