Attention, ce billet est écrit par l'homme. Je ne suis pas encore arrivée à lui donner un statut d'auteur invité, donc même si c'est signé "Caroline", c'est bien The Man qui en est l'auteur... Rassurez-vous, je ne suis ni malade, ni en train d'accoucher et si l'homme sévit encore aujourd'hui c'est parce que... Parce qu'il y prend goût. Je sais, je suis pas dans la merde...
Allez, laissons lui la parole et rions un peu... Hein, quoi ? Les photos, qu'est-ce ? Ben yes he can, qu'il m'a dit, et pan, le voilà en collants. Limite il a eu l'air d'y prendre goût. Je sais, je suis pas dans la merde.
Allez, cette fois-ci, je me tais. Si je peux. Yes. I. Can.
Juste, le flash ne rend pas hommage à la verdeur des bas.
L’Homme a un problème de taille, les filles : il est sans cesse entouré de femmes. Malheureusement, comme la photo - que ma douce moitié a gentiment diffusé sur son blog sans me prévenir en profitant lâchement du fait que j’étais au labeur afin de subvenir aux besoins du foyer - vous l’a montré, ce n’est pas parce que je suis un Apollon. Loin de là. Non, si j’ai toujours eu une armada de femelles sur le dos, c’est parce que je pense que dans une autre vie, j’ai dû faire quelque chose de très mal et que maintenant, je le paye.
Ca a commencé dès mon enfance. Non content d’avoir une mère castratrice, j’ai eu une grand-mère faisant office de seconde maman et pas moins de TROIS sœurs toutes plus hystéros les unes que les autres. Le père, lui, était toujours barré (tu penses, pas con le type).
A l’adolescence, j’ai commencé à m’intéresser aux filles. Pensant que, comme j’en avais pleins de spécimens à la maison, j’avais un avantage sur la concurrence. Erreur. Je comprenais tellement bien les filles que je devenais rapidement leur « meilleur ami ». Genre, « c’est agréable avec toi, on peut parler, t’es pas comme les autres qui veulent juste nous sauter » Tu parles ! J’en crevais d’envie, moi aussi !! Longtemps, j’ai pensé que, sur le long terme, ma stratégie était la bonne. Jusqu’au jour où j’ai compris que plus mes potes étaient lourds et plus ils emballaient. Or, non seulement moi je ne « levais » rien, mais en plus, fallait que j’écoute des heures durant mes « copines » me raconter leur histoires de… mecs.
Bref, j’étais entouré de gonzesses mais pas vraiment comme j’aurais voulu. Arrivé dans la vie active, rebelote. Le métier viril et synonyme d’aventures que je m’étais choisi petit garçon, s’était entre temps largement sédentarisé et… féminisé (je suis journaliste).
Aujourd’hui, je partage un « open space » avec TROIS nanas, à la personnalité bien trempée. Faut les entendre parler à leur mec au téléphone...
Quant à la maison, vous avez compris, la ronde, elle est pas du genre à se laisser faire. Et je vous rappelle que depuis peu, je n’ai pas une mais DEUX filles.
Mais je me consolais en me disant qu’au moins, j’avais un fils et qu’on serait solidaire face aux harpies.
Jusqu’au jour.
Jusqu’au jour où j’ai fait faire (chose rarissime, j’avoue) ses devoirs à l'héritier. Et là, sur la couverture de son cahier de correspondance, je lis « Junior Dubois-Desages » (*). Vite, je fouille son cartable et je prends un à un tous ses cahiers. Pas loupé : sur chacun d’eux, écrit avec application, le même « Junior Dubois-Desages ». Or, mes chéries, sachez que mon fiston s’appelle, comme mes autres enfants, DUBOIS et non DUBOIS-DESAGES. Etonné, voire légèrement déstabilisé, je me tourne alors vers ce renégat qui me sert de fils et lui demande – en essayant d’être le plus calme possible – pourquoi il stipule comme ça également le nom de sa mère qui - je lui rappelle - alors même qu’elle est mariée avec moi, refuse obstinément de prendre mon NOM.
Et ce félon de me répondre : « mais je comprends maman, je vois pas pourquoi d’abord elle prendrai ton nom. Elle en a un de nom et même qu’il est très joli. Et pis d’abord on est pas la famille DUBOIS, on est la famille DUBOIS-DESAGES. C’est pas que toi qui décide. »
Je suis maudit, je vous dis.
(*) Les noms ont été modifiés
Edit : au fait, tant que j’y suis, je voudrais que l’on m’explique pourquoi les hommes doivent absolument faire la cuisine, le ménage, les courses, la lessive, le repassage, s’occuper des enfants et les femmes dites « libérées » seraient dans l’incapacité quasi physique de, allez au choix, sortir les poubelles, emmener la voiture au garage, monter une étagère ou même changer une ampoule. Hein, pourquoi ?