Alors ce zermatage. On me croit, on me croit pas, depuis cette entrevue la semaine dernière, j'ai perdu deux kilos. Qu'on se rassure, je ne saute pas partout en poussant des cris de joie, je me connais assez pour savoir qu'en général pour fêter ça je me paie une bonne part de flan et pof, les deux kilos sont de retour.
Il n'empêche que ça faisait des mois que je n'avais pas vu l'aiguille pencher de ce côté là. Donc j'en déduis que peut-être, quelque chose s'est mis en route.
Il faut dire que tenir un carnet alimentaire, c'est redoutable pour les grignotages. Bien sûr, il y a toujours la possibilité de mentir comme une arracheuse de dents. Mais là, ça va vraiment faire cher la consultation, si c'est pour raconter que je me nourris exclusivement de légumes verts et viandes grillées, à heures fixes et dans des proportions raisonnables.
Du coup, forcément, le chocolat fleur de sel qui me fait de l'oeil à peine une heure après un repas plutôt copieux (= un bagel à mourir de bonheur débordant de cream cheese et d'avocats + une part de tarte aux figues maison), je lui dis d'aller se faire voir. Et en gros, on va dire que l'envie de chocolat, c'est comme la cigarette, ça passe. Ou pas.
Bon, même si j'ai l'impression que je suis gaulée comme une déesse depuis que j'ai donc changé de dizaine (beh oui, ces deux kilos sont plus que symboliques à ce niveau là) rien n'est réglé, parce que ce qui n'est pas normal, c'est de reluquer du chocolat à 14h alors que je viens de me faire péter les sous-ventrières. Je sens que la route est longue pour arriver à la sérénité alimentaire.
Voilà, à part ça aujourd'hui c'est ma vraie rentrée, au travail, j'entends, et je me sens comme qui dirait pleine d'enthousiasme. Une vraie battante qui ira loin.
Lol.