C'est parti pour un up and down, parce que ça faisait longtemps, non ?
Up. Benjamin Biolay, que j'ai vu en concert il y a une semaine et qui m'a fait pleurer en chantant "ton héritage", danser en rappant "A l'origine", emportée avec sa Superbe et fait rentrer au bercail avec Lyon Presqu'île. J'aurais adoré écrire cette phrase de Simone de Bougeoir (ok, j'adorerais écrire chacun de ses mots, c'est le genre de blog que je me refuse presque à lire parce qu'après je n'ai qu'une envie, arrêter le mien, pas la peine, la barre est trop haut). Cette phrase donc: "Il était très très beau et, surtout, il transpirait le sexe (malheureusement, on dirait que le sexe fait graisser les cheveux).". Bref, franchement s'il passe près de chez vous allez-y, il ressemble à Benicio del Toro en plus. Pas été aussi émue en concert depuis Bashung. C'est dire.
Up aussi. Ouais, c'est ma semaine masque et la plume. J'ai vu, samedi, Stéphane Guillon au théâtre Dejazet. Rien que pour la salle ça vaut le coup, l'endroit est de ceux dont on dit qu'il est "chargé d'histoire". Et là ce n'est pas galvaudé. Poussiéreux comme j'aime, avec tentures rouges, peintures murales et fresques au plafond. Et Stéphane Guillon alors ? Alors il est drôle, grinçant, percutant. J'avais peur de trouver ça long, je veux dire j'aime ses chroniques mais deux heures, quoi. Et non, ça file aussi vite que son débit et en plus lui aussi sent le sexe et sans cheveux gras en prime. A un moment je me suis dit qu'il me faisait un peu le même effet que Docteur House. Même méchanceté qui titille le zizi. Et puis rien que pour le voir dans la peau d'un photographe de match racontant le shooting de BHL en Afghanistan ça vaut le coup. Sans compter que c'est le meilleur imitateur au monde de Nicolas Sarkozy.
Up encore (oui, call me bisounours-girl): Le clown bar, auquel on est allés manger après Guillon. Tout petit troquet attenant au cirque d'hiver. Ils servent tard des plats de famille, sans chichi et pas trop cher (pas donné non plus). Surtout, ils font des frites maison qui n'émeuvront pas ceux qui ont la chance d'avoir une vraie baraque à patates à proximité mais qui feront grimper aux rideaux tous les allergiques aux surgelées qu'on nous vend habituellement. Mention spéciale également à leur moelleux au chocolat valrhona (et une petite pensée au passage pour Caro d'Ardèche).
Down: The mentalist. J'ai beau y mettre du mien et regarder épisode après épisode (en version française, ceci explique peut-être cela), je n'arrive pas à comprendre l'hystérie collective autour de ce truc, ça ne me parle pas plus que ça. Ok, l'acteur est une sorte de docteur mamour en blond et a le regard yummy-yummy mais bon, pas de quoi faire peur à Greg House.
Down: Le mois de février qui certes est très court mais qui a le tort d'empêcher mars d'arriver plus vite. Lui même étant un sacré obstacle à Avril, ce dernier freinant l'arrivée de Mai. Mai qu'on aime puisque Juin n'en est pas loin.
Down: Le saucisson lyonnais acheté à mon charcutier parisien. Pas mauvais, non. Mais un saucisson de Lyon on l'achète à Lyon et c'est tout. Parce que fabriqué à Paris, il perd en route ses pistaches et ce goût inimitable qui fait qu'on se dit que c'est mortel le saucisson de Lyon. Non ?
Up: Mon lipstick Loreal True Red, acheté à Pas-cher et qui ne me vaut que des wow, des ouah, des Oh et des Ah. Si j'avais su que ça valait tous les talons du monde et même les kilos perdus, je n'aurais pas attendu 38 ans pour mettre un vrai rouge qui pute pète sur mes lèvres. Et en plus il hydrate, parait. Note que j'y crois pas, à ces machins deux en un. Mais il est vraiment va va voum et du coup, je m'invente que moi aussi...