Ce matin je me suis réveillée en sueur après un cauchemar particulièrement réaliste dans lequel j'étais poursuivie par une serial killeuse. Elle menaçait de me couper en morceaux et de mettre mes organes dans des bocaux. Egalement visée par cette foldingue, ma fille ainée, que je tentais de cacher dans les toilettes alors que la psychopathe montait l'escalier.
C'est à ce moment de suspense insoutenable que le réveil a sonné et pour une fois je n'en étais pas mécontente.
Mais même après avoir ouvert les yeux, j'étais encore à mort sur mes gardes. Des fois que l'autre malade se planque dans la salle de bain.
J'ai bien sûr fait part de mes ennuis nocturnes au churros.
Que les choses soient claires, je n'attendais pas non plus qu'il me serre dans ses bras comme si j'avais deux ans.
Mais comment dire ?
Je me remets difficilement du fait qu'il n'ait vu dans ce remake du silence des agneaux que l'incarnation évidente de mes fantasmes lesbiens.
Je crois que je pourrais rêver d'un horodateur qu'il y trouverait une dimension éminemment saphique. A se demander pourquoi on s'emmerde à trouver des idées de cadeaux de 40 ans alors qu'il suffirait que je touche les seins d'une copine devant lui pour en faire un homme comblé.