Pas la grande forme cette semaine, contrecoup j'imagine du stress puissance 12 de mes tables rondes. Période pas super glop par ailleurs, la situation ne s'arrange pas vraiment du côté du churros et le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne se fait pas proprement. Un jour j'espère je pourrai en parler ici et croyez-moi y'a du level. Bref, pas hyper le coeur à la galéjade, mais malgré tout, envie d'ouvrir ma bouche pour une sorte d'up and down sans vraiment de up ou de down, d'ailleurs, juste quelques pensées en vrac, en somme...
- Up: Le festival "Mise en capsules" au Ciné 13 à Paris dans le 18e. J'en parle parce que personnellement j'y vais ce soir pour applaudir ma copine Ludivine de Chastenet, oui, tout à fait, celle qui joue aussi dans Allo Maman Dolto et qui me fait glousser comme une dinde à chaque après-midi passée en sa compagnie. Le principe est génial je trouve: cinq spectacles par soir d'une demi-heure, pour faire aimer le théâtre à ceux à qui il fait parfois peur. Ludivine joue dans Inventaire et dans La réunion. J'ai hâte !
- Down: Le restaurant le Pré verre. J'y suis allée plusieurs fois à une époque où je bossais à côté et j'appréciais le travail sur les épices du chef, la convivialité du lieu. Les années ont passé et la réputation a manifestement fait prendre un gros melon au personnel. Résultat: un service à peine aimable, des plats sans réelle saveur, des prix pas donnés donnés et à la fin l'impression d'avoir été plutôt malmenés. Je n'y retournerai pas.
- Up: Le départ d'une de vous, Cetroinzust, en Australie, où elle vient d'obtenir un contrat de recherche après des années à endurer les mauvais traitements de son ancien chef. Comme quoi parfois, la roue tourne et c'est tant mieux. Elle me demande de vous faire savoir que dans l'histoire, elle est contrainte de laisser son matou en France. Elle habite dans la région bordelaise et vous pouvez, si vous avez une âme d'adoptant de félin tout doux, lui écrire ici: [email protected]
- Up: La saison 3 d'Engrenages. Une série française qui n'a rien à envier à ses grandes soeurs américaines. Avec un scénario en béton armé, des acteurs aux petits oignons, (special tribute à Grégory-slurp-Fitoussi), un propos engagé (qui ne voit pas un des amis de notre président en la personne du maire véreux et bling bling me jette la première pierre, voire le premier Jean) et un suspense à te faire relever la nuit pour vérifier que des fois y'aurait pas déjà un autre épisode à regarder.
- Up: Grazia. Je sais, c'est de la presse féminine, je sais c'est futile, je sais la femme n'y est pas toujours représentée comme dotée d'un cerveau. N'empêche qu'à côté du torchon qu'est Envy (désolée mais là on atteind les tréfonds de la stupidité, pourtant je suis un public facile et je voulais plutôt y croire) ou de l'attrape-pétasse qu'est Be (seigneur, pitié, arrêtez, mesdames les journalistes de vous mettre en scène toutes les 5 minutes sur le mode "chez Be on est canons, chaudasses, drôles à crever et en plus on pèse à nous toutes 42 kilos"), et bien je trouve que Grazia s'en sort bien. Il ne se passe pas un numéro sans quelques piques bien senties vis à vis du pouvoir en place, les critiques cinoches sont souvent très bien vues, la mode y est belle, les articles bien rédigés. J'ai envie d'y voir un semblant du 20 ANS de mes 20 ans...
- Down: Mon incapacité actuellement à répondre aux mails que je reçois, de lecteurs ou de communicants. Pour ce qui est des seconds, je me sens moins coupable, mais tout de même, c'est moche de ne pas prendre le temps. Sauf que voilà, le temps et moi on est méga fachés en ce moment, alors je vous présente mes excuses, et je sais que même ce procédé d'excuses groupées est limite...
- Up: La lumière qu'il y a en ce moment le soir, après la pluie. Il y a deux jours, je marchais sur les quais de la Seine, vers le pont Alexandre III et les dorures étaient incandescentes. Je me suis jurée de me rappeler dans les moments un peu down que j'avais sacrément de la chance tout de même.
- Up: Camélia Jordana, que j'ai vue en concert avec mes deux machins et le churros dans une toute petite salle. Elle est jeune, très jeune, et parfois ça se voit dans ses attitudes un peu immatures (Camélia, nous aussi on avait chaud et soif, et en plus on avait payé, donc entendre râler la chanteuse tout au long du concert c'était un peu agaçant). Mais si on passe sur ces gamineries, on retient une chose: une voix à pleurer de bonheur, un groove et un sens de la musique d'une grande, une faculté à être accompagnée des meilleurs (Babx au piano, un vrai bonheur) et une fraicheur non feinte. Allez la voir... avec une bouteille d'eau !
Edit: Sur la photo, c'est un endroit où je voudrais me trouver là tout de suite maintenant, le centre thermoludique de Monetier les bains, un endroit paradisiaque où on se baigne dehors et dedans dans une eau pleine d'oligo-machins, qui sort tout droit de la source à 38°. On en sort aussi zen que si on avait bouffé un bonze.