Pour un week-end merveilleux, il suffit finalement d'ingrédients assez simples. Un temps clément, pour commencer. Une plage déserte, où s'amoncèlent des milliers de couteaux qui craquent quand on les piétine. Un cerf-volant qui fait peur lorsqu'il fait des piqués et vient vous frôler les cheveux. Une bouteille géante de calvados. Des moules garanties du bouchot et une table aux Vapeurs qui finit plus sale que la pire des déchetteries. Un manège au milieu d'un marché qui sent le Livarot et la teurgoule au caramel.
Mais avant tout, pour un week-end réussi, rien ne vaut la compagnie au débotté d'un Julien et d'une Chloé. Accompagnés de leurs machins à eux.
Voilà, la première fois que je suis venue à Deauville, c'était il y a 20 ans et Chloé, mon copain Jef et moi même, on était si fauchés qu'on avait débarqué avec notre glacière histoire de ne pas avoir à payer la bouffe et la bière. Après avoir casse-crouté sur la plage, l'envie nous avait pris d'entrer dans le casino. Avé la glacière. Grand effet. Et bien sûr, on avait perdu les trois sous qui trainaient dans nos poches. Il n'empêche que j'avais eu le coup de foudre, moi la méditerrannéenne convaincue, pour ces plages immenses et les colombages cossus. Depuis, je dois à cette ville un rien bling bling l'existence de mon helmut chérie. C'est peu dire que désormais, chaque week-end que nous y passons, environ un par an, prend des allures de pélerinage. Et hier, j'ai même dégotté un café qui porte le prénom de mon machin. Bref, Deauville - Trouville, c'est un peu chez nous. Dommage que nous soyons les seuls à le savoir, en somme...
Bon début de semaine, promis dans les jours à venir, THE picture of my rocky dress en cuir.
Edit: Pour le concours de Elle, rien n'est perdu, il reste 8 jours de vote. Encore merci à ceusses et celles qui y vont quotidiennement !