Il y a quelques semaines, les docteurs Zermati et Apfeldorfer ont ouvert un site, appelé "Linecoaching". Le principe ? Proposer leur thérapie en ligne à celles et ceux qui ne peuvent pas franchir la porte de leur cabinet, quelles qu'en soient les raisons.
Je vais être transparente, il m'a été proposé de travailler pour ce portail. Ce que j'ai refusé. Pas parce que j'étais sceptique ou que le principe ne m'intéressait pas. Mais autant je fais quelques accrocs à mon incorruptibilité quand il s'agit d'accepter une invitation par ci par là, autant là, je me suis dit que c'était incompatible avec certaines de mes activités. Quand j'écris pour Psychologies magazine par exemple, il peut m'arriver d'interviewer des médecins du GROS. Comment garder mon indépendance en travaillant pour Linecoaching ? Et sur ce blog, où j'ai maintes fois raconté mes séances avec le docteur Z, comment conserver ma liberté de parole - call me Florent Pagny - en étant participant à leur petite entreprise ?
Bref, pour ne pas être juge et partie, j'ai donc refusé.
Ceci étant dit, j'ai reçu de nombreux mails de lectrices me demandant mon avis sur ce service en ligne. J'avoue avoir un a priori positif parce que j'ai confiance en ces deux médecins et que sur moi, leurs principes ont fonctionné. Mais n'ayant pas suivi ce coaching on line, je ne peux pas non plus vous garantir qu'il vous apportera ce que vous espérez. Si à titre personnel je préfère un contact humain en face à face, je suis bien incapable de juger de l'efficacité de cette méthode web 2.0.
En revanche, j'ai la possibilité d'interviewer Jean-Philippe Zermati pour vous éclairer. Mais je voulais m'assurer auparavant que c'était quelque chose qui pouvait vous intéresser. Et si oui, je vous propose de laisser en commentaire les questions que vous souhaiteriez lui poser sur ce nouveau portail.
Si je vous sonde sur le sujet, c'est parce que je ne voudrais pour rien au monde donner l'impression de faire un billet sponsorisé. J'ai toujours payé mes consultations chez le docteur Z et n'ai jamais été rétribuée pour en parler. Et je tiens à ce que ça continue. Ne serait-ce que pour conserver le droit d'émettre des doutes si j'en avais.
Voilà, à vous la parole, en somme.