J'aime beaucoup Thomas Dutronc. Son précédent album me trottait dans la tête et son nouveau encore plus. Et puis - et là, attention, gros potentiel d'analyse - je trouve qu'il a l'air gentil.
Ce n'est probablement pas le compliment le plus rock and roll qui soit mais en ce qui me concerne c'est une qualité qui compte et me touche en ces temps merdiques.
Alors quand Will m'a appris que Thomas Dutronc était l'invité du premier épisode de la nouvelle saison de Puzzle, j'étais ravie. J'ai tellement aimé participer à ce concept, je sais que j'en ai déjà fait des caisses sur le sujet mais ce fut pour moi bien plus qu'une simple escapade à Stockholm, bien plus qu'une rencontre avec une légende de la musique pop, bien plus qu'une incursion dans les coulisses d'une comédie musicale à succès. Quand Will m'a appelée pour partir au débotté en Suède rencontrer Björn, je venais tout juste de démissionner, sans filet. J'étais pétrie de doutes et en proie à des émotions hystériques sur le mode "c'était la meilleure chose à faire/je ne suis qu'une merde qui crèvera bouffée par ses chiens".
Bref, le fait que cette aventure coïncide avec cette période si déterminante de ma vie l'a rendue indélébile.
C'est pour toutes ces raisons et aussi parce que mon machin a failli se faire enfermer au Grand Palais la semaine dernière pour profiter toute la nuit de l'expo sur les jeux vidéos, que je vous recommande de regarder ce nouvel opus de Puzzle, à qui je souhaite longue vie...
Et puis pour la route, parce que je ne m'en lasse pas, je vous remets mes deux puzzle, un peu d'Abba par ce temps sinistre ne peut pas nuire !