Hier je relisais le billet posté l'année dernière à la veille du nouvel an. J'y écrivais que ma seule résolution serait d'oser, ce qui pour moi représentait un défi considérable. Deux jours plus tard, je frappais à la porte de mon chef et lui annonçais tremblante et plus émue que je ne l'avais anticipé, que je souhaitais reprendre ma liberté.
Je ne vais pas vous refaire le film, je crois m'être considérablement épanchée ces derniers mois sur cette petite révolution que cette décision a provoqué dans ma vie. Mais je crois que c'était la première fois de mon existence que je tenais une résolution. Autant vous dire que cette année, je préfère ne pas en prendre, il ne faudrait pas non plus qu'il me vienne à l'esprit de me fixer des objectifs insensés que je me sentirais ensuite obligée d'honorer. Genre courrir tous les matins ou repasser mes soutien-gorges.
Cette année fut donc déterminante. Sans compter qu'elle marque également mon entrée dans le monde merveilleux des quadras, celle en sixième de mes twins et celle en maternelle de ma Rose. Je me souviens que plusieurs mois avant le 1er janvier 2011 je me prédisais une dépression nerveuse au vu de tous ces caps qui s'apprêtaient à être franchis. Peut-être qu'à bien y réfléchir je n'étais pas en possession de tous mes moyens quand j'ai donné ma démission. Peu importe, je crois réellement que ce fut la meilleure décision jamais prise (également une des seules, force est de le reconnaître).
Après ce qui devait être un petit préambule et qui s'avère terriblement long et laborieux, je voulais vous souhaiter à vous que cette année soit douce. Je sais que c'est idiot de fonder des espoirs dans le simple fait que les compteurs repartent à zéro. Alors qu'on sait bien qu'il n'y a que le calendrier qui redémarre. Personnellement, j'ai besoin de ces symboles, alors permettez moi d'y croire pour vous aussi. 2012 rime avec tout un tas de conneries, au nombre desquelles nous avons recensé, mes amis et moi, la partouze, la looze, le flouze, la binouze mais aussi Toulouse, Djamel Debouze ou encore Patrice Carmouze. Je vous laisse choisir ce qui vous donne le plus envie et vous souhaite de l'obtenir. Même si je suis pas sûre de comprendre ce qui peut pousser quiconque à rêver du brave Patrice.
Sans déconner, j'espère surtout que 2012 ne signifiera pas pour nombre d'entre nous/vous une aggravation de la situation économique. Sans forcément donner dans le pathos dès le 3 janvier, les temps sont durs pour beaucoup et il suffit de se pencher deux trois minutes sur les analyses d'experts pour avoir envie de se coller sous la couette et ne plus en ressortir avant 2015. Mais comme ça n'est pas très possible, misons sur une amélioration improbable et serrons-nous les coudes, mes amis...
A titre tout à fait personnel, je rêve également d'une énorme fiesta place de la Bastille aux alentours du 10 mai, avec des milliers de roses qui se carresseraient au son du temps des cerises. C'est peut-être un peu con, très naïf et un poil infantile d'imaginer que ça changera quoi que ce soit, mais l'idée d'imaginer Claude Guéant en train de ranger ses petits crayons dans son carton suffit à mon bonheur pour l'instant. Sans parler des autres, Nadine Morano en tête, qui le soir du 24 décembre regrettait sur son fil twitter que les chaines de télé ne passent plus à Noël de films sur la natalité (sic) comme au doux temps de l'ORTF. La ministre de l'apprentissage (si si) ajoutait quelques instants plus tard qu'elle irait, en catholique assumée, à la messe ce soir là.
Ce qui m'indiffère totalement, soyons bien clairs. Mais je croyais, naïvement, que les ministres, représentants de l'Etat laïque, se devaient de garder une certaine neutralité religieuse, au même titre que les enseignants, fonctionnaires mais aussi élèves, ne doivent pas porter de signes religieux ostentatoires.
Mais je crois que je change déjà de sujet. Ou pas. Parce qu'en 2012, je compte bien continuer à protester.
Et demain, je reviens remontée comme une pendule pour en mettre plein son matricule à Dukan, qui voudrait bien que les ados dont l'IMC est dans les clous de la normalité bénéficient d'un rab de points au bac. Là je crois que les bras m'en tombent (mais pas mon gras).
En attendant, je vous laisse avec quelques photos prises lors de ce délicieux séjour à Saint-Aubin sur mer, une petite station balnéaire du Calvados qui nous a tout simplement enchantés mes chers - si chers - amis et nous.
Très belle année et merci encore d'être là...
Et maintenant ? Maintenant, on voyage, comme dirait Claude Ponti...
(non je n'ai pas mangé trop de livarot (enfin, si, aussi), c'est mon manteau qui est exprès oversize et pour info c'est un achat Isabel Marant mais tarif réduit sur Vestiaire de copines, (mon cadeau de Noël que je me suis fait à moi) j'en reparle prochainement, je suis en fusion totale, à deux doigts de dormir avec) (le churros déteste par contre, forcément, il est chaud, confortable et "bizarre")
Oui ma frange a repoussé...
Le musée du débarquement d'Arromanches est vraiment à voir. Par contre, âmes sensibles s'abstenir, j'ai pleuré tout au long du diaporama sur le D-Day.
Fanny qui fait sa Madonna