Mère célibataire pendant que le churros joue les reporters à Deauville, je confesse une certaine lassitude depuis hier qui expliquera la brièveté de ce billet. En vrac et pas dans l'ordre, donc:
- J'ai malgré tout trouvé le temps de concocter des tartelettes au citron, mon péché mignon (après le flan, le cheesecake et les barquettes aux marrons). Je me suis inspirée d'une recette de Mercotte, tout du moins pour ce qui concerne la garniture, parce que ma pâte n'a pas du tout l'allure de la sienne étant donné que je n'avais ni les ustensiles adéquats ni la poudre d'amande. Mais cette crème au citron, jésus, elle est absolument parfaite, bien meilleure que la plupart de celles vendues en boulangeries qui ont un goût de produit vaisselle. Franchement je dois avouer m'impressionner moi même sur ce coup là.
- La fondation Bouygues Telecom lance un appel à candidatures pour un atelier d'écriture qui aura lieu au salon du Livre, du 16 au 19 mars prochain. Animé par l’écrivain Bruno Tessarech, ce stage est gratuit et vise à encourager les personnes qui aspirent à écrire. J'ai personnellement souvent été tentée de me confronter à d'autres apprentis auteurs et à voir dans quelle mesure on peut "apprendre" à écrire. Bref, je trouve cette initiative drôlement chouette et je ne saurais que trop conseiller ceux et celles qui seraient intéressés à envoyer leur lettre de candidature. Pour en savoir plus, c'est ici.
- J'ai revu ce week-end "La première étoile" avec mes enfants (Rose adore) et j'ai à nouveau pleuré comme une madeleine quand la petite fille chante "La montagne" de Jean Ferrat. J'adore ce film, d'une manière générale.
- Je tiens à vous informer que mes pérégrinations malheureuses au Monoprix ne m'ont pas empêchée de repérer des foulards canons tie and die avec des étoiles. Ainsi que toute une floppée de trucs verts. Bien entendu je n'aime pas vraiment le vert mais je ne me fais aucune illusion, la surenchère de cette couleur sur les blogs de modeuses dans les semaines à venir viendra à bout de mes réticences (je rappelle que j'ai fini par acheter des baskets compensées, tout est donc possible).
- Je dois changer mes lunettes et j'ai craqué pour celles de Ballibulle. Mais étant donné que j'ai également acheté la veste de Comptoir des cotonniers dont elle parlait dans un précédent billet, je crains de finir par lui faire peur si jamais un jour on se croise dans la vraie vie. (reçue, la veste est en effet canon, du genre bien plus belle portée que sur cintre) (par contre je n'ai pas encore trouvé d'occasion pour la mettre) (c'est quand même une veste à occasions)
- Depuis que j'ai fait ces photos d'identité, mon estime de moi même est restée dans le photomaton, lui même se trouvant sous terre, au métro Maison Blanche. Et seule la perspective d'avoir l'air aussi pétrifiée que Carla Bruni sur les derniers clichés qu'on voit d'elle me retient d'aller braquer un dermatologue.