Je ne parle pas souvent sur ces pages de ce que je fais de mes journées, hormis peut-être de mes articles pour Psychologies magazine*, probablement parce que ma collaboration avec ce journal a en quelque sorte découlé de ce blog. Mais il ne faut pas croire, je ne passe pas mes journées à regarder des séries américaines. Enfin, si, aussi, mais j'ai finalement décidé de ne plus m'en culpabiliser, après avoir bien réfléchi à la question j'en suis arrivée à la conclusion que c'était en quelque sorte aussi du travail (je pourrais tout à fait développer et expliquer en quoi c'est du travail mais ce serait long et fastidieux) (et sans doute de mauvaise foi).
Ce long monologue, donc, pour introduire ce billet quelque peu auto-promotionnel (mais pas tant que ça, je ne touche en effet aucun droit sur les ventes, par conséquent c'est de l'auto-promo désintéressée). Parmi les choses sympas que j'ai été amenée à faire dernièrement, il y a donc ce bouquin pour Cojean.
Rares sont les parisiens qui ne connaissent pas cette chaine de restaurants, pionnière en matière de fast-fooding "haut de gamme". Leurs restaurants se distinguent par les carrés de pelouse en vitrine et leur désormais célèbre jus d'herbe de blé ou encore leur cake au citron et graines de pavot, dont j'ai maintes fois parlé, avant même qu'on me propose cette collaboration.
D'aucuns ne manqueront pas d'arguer de la chèreté de ces restos et je ne les démentirai pas, les salades et sandwichs sont en effet plus onéreux chez Cojean que dans d'autres enseignes. Mais en préparant l'écriture de ce livre j'ai appris qu'il y avait plusieurs raisons à cela. La première étant la qualité des matières premières, sur lesquels les patrons sont intransigeants. Pas de sous-vide, peu d'additifs, aucun conservateur dans les soupes... Tout ceci a pour conséquence des aliments aux dates de péremption bien plus limitées dans le temps que ce que l'on trouve dans les rayons de Monoprix par exemple et une gestion des stocks bien plus serrée aussi. Les prix s'en ressentent forcément. Autre spécificité, l'engagement humanitaire de Cojean, avec un acheminement des invendus auprès d'associations les distibuant aux personnes dans le besoin.
Je ne vais pas développer plus avant, je ne suis nullement chargée de la communication de Cojean, mais sincèrement j'ai découvert une entreprise se voulant citoyenne et plus humaine il me semble que ce qu'on a l'habitude de voir dans la restauration. J'ai visité les cuisines et parlé avec des collaborateurs et si je me doute bien qu'ici comme ailleurs il peut y avoir des problèmes (l'avènement des bisounours n'est pas encore d'actualité, même chez Cojean), j'ai été assez impressionnée par la convivialité qui règne dans les équipes et la considération qu'ont Alain Cojean, fondateur des restaurants et Fred Maquaire, son associé, pour toutes les personnes qui travaillent pour eux.
Bref, j'ai vraiment aimé participer, même modestement, à la rédaction de cet ouvrage. Ma contribution s'est limitée à un texte introductif ainsi qu'aux petits "chapeaux" en tête de chaque chapitre. C'était la première fois que j'écrivais sur des recettes et j'ai adoré ça. Et le résultat est visuellement très beau je trouve. Cerise sur le smoothie: il y a la recette du fameux cake citron pavot. Et pour l'avoir testée, on n'est pas bien loin de l'original !
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'ai cru comprendre qu'il allait faire un temps de chien toute la semaine à Paris au moins, je nous souhaite donc du courage à nous les parigots pour affronter cet automne en été.
Edit: Dans les jours à venir je devrais être en mesure d'organiser un concours pour vous faire gagner des exemplaires de ce petit bouquin.
* Outre Psycho mag, j'écris aussi pour Cosmo.fr, des articles sexo que vous pouvez trouver en tapant Caroline Desages dans le champ "recherche". Je pige pour d'autres supports également comme Cosmétique magazine (un journal qui s'adresse aux professionnels du secteur) et quelques autres sur mes anciens sujets qui n'ont pas grand chose à voir avec ce blog ce qui explique que je n'en fait pas étalage ici.