Atmosphère estivale enfin à Paris et plaisir de profiter un peu plus qu'à l'accoutumée des terrasses et parcs de la capitale. Je ne saurais que trop vous conseiller d'aller poser vos fesses dans les transats du Vague à l'âme sur les quais, à l'ombre de la bibliothèque. Non seulement les cocktails y sont bons mais aussi leur entrecôte. Et puis surtout, on est presque ailleurs et ça, ça compte non ?
A part ça j'aime...
Ce foulard (Mia Reva) dont ma fille s'est immédiatement emparée, le petit chameau. Et qui lui va, il faut bien le reconnaitre, comme un gant. Ce qui pour un foulard n'est pas logique.
Cette petite robe soldée chez Monoprix (ok j'avais dit que les soldes nada et j'avoue ce fut un carnage, j'ai compensé d'un truc c'est évident) qui transforme la chérie en fille spirituelle de Betty Draper (pourvu que non en même temps).
Le parvis de la bibliothèque, que j'ai traversé lundi en début de soirée, un peu ivre et complètement seule (ou l'inverse, je ne sais plus). Il y avait du vent et cette lumière métallique. Au loin entre deux des tours-livres de la bibliothèque, trônait l'ancienne halle aux grains qui accueille aujourd'hui une université. Je crois que ce qui me fait complètement vibrer dans ce quartier c'est cette impression d'assister en direct à sa gestation. Il est le symbole de tout ce que Paris a de vivant.
Ce grand-père qui hier promenait ce bébé et qui une fois assis sur ce banc du parc Kellerman, a déployé un immense parapluie aux couleurs très gay. On ne voyait plus que ça à la ronde et c'était joyeux.