Je suis drôlement excitée. Et ça n'a rien à voir avec une nouvelle collection chez Monop' ou la perspective de manger une part de flan. L'objet de cet état fébrile ? La parution de ce nouveau magazine, "Paris, Go". D'abord, parce que je suis journaliste, sans doute, petite fille d'un imprimeur du Progrès et amoureuse depuis toujours du "café/canard/clope" en terrasse, la naissance d'un nouveau journal m'émeut sans réserve.
Que des gens croient encore à ça, au papier, à l'aventure que représente la fabrication d'un mag, je trouve ça beau et un peu fou. Et puis il faut bien l'avouer, que l'on ait pensé à moi pour y écrire un peu dedans, ça finit de me rendre toute chose. Bien sûr, voir mes articles imprimés c'est quelque chose qui m'est moins inconnu qu'il y a quelques années. Mais là c'est un peu différent. Pourquoi ? Parce que c'est ma première "chronique". Je veux dire, il n'est pas question, là, d'une enquête, d'un "papier", mais d'un billet d'humeur ("tu as carte blanche", qu'il m'a dit mon boss), comparable à ce que je fais ici tous les jours, mais que les gens vont pouvoir toucher, emmener chez eux, laisser trainer sur le siège d'un métro. J'ai l'impression qu'une petite partie de moi va bourlinguer et forcément, ça me touche.
Surtout, outre ma modeste contribution, "Paris, Go", c'est un pari éditorial ambitieux, une volonté de parler de la capitale et de ce qu'il s'y passe sur un ton différent de ce qu'on trouve dans les gratuits existants, souvent plus des prétextes à publicité que de vrais journaux. Ah parce que oui, j'aurais du commencer par là, "Paris, Go", c'est un bimestriel qui ne coûte pas un rond. Comme le dit le rédac chef, volez-le, c'est gratuit. Vous allez me dire, ouais mais on ne va le trouver qu'à Paname. C'est vrai. Mais bientôt il y aura un site Internet et pour l'instant vous pouvez aussi vous tenir au courant sur la page Facebook. (hésitez pas à liker la page)
J'oubliais un truc essentiel. L'une des rédactrices se trouve être Violette. Elle y tient une rubrique mode mais pas que. Et ça aussi ça compte, de faire partie ensemble de l'aventure (on aurait bien aimé aller à Baltard mais on va se contenter de ça pour l'instant). L'occasion de voir se confirmer en plus que sa plume est aussi aiguisée sur papier que sur écran.
Voilà, j'ai envie de dire bon vent et toutes ces choses à ce beau bébé. Dégustez ce premier numéro, nous on bosse déjà sur le prochain, et ça c'est chouette.
Edit: Vous pourrez trouver Paris, Go dans plein d'endroits "qui font Paris" comme dit toujours Violette: bars, clubs, boutiques branchouilles... (ouais même que y'en aura chez Colette, dingue).
Et pour tous ceux qui voudraient un avant-goût, voici donc ma première chronique, avec une photo made by me, s'il te plait. (cliquez sur l'image pour l'agrandir)